Nos récriminations débutent dès qu'on pose les fesses à bord. On s'y sent mal et immédiatement on pointe du doigt la ceinture de caisse anormalement haute et la visibilité pratiquement nulle vers l'arrière pour expliquer notre inconfort. Rien à redire toutefois sur les baquets: ils sont généreusement galbés et offrent un maintien latéral irréprochable.

Nos récriminations débutent dès qu'on pose les fesses à bord. On s'y sent mal et immédiatement on pointe du doigt la ceinture de caisse anormalement haute et la visibilité pratiquement nulle vers l'arrière pour expliquer notre inconfort. Rien à redire toutefois sur les baquets: ils sont généreusement galbés et offrent un maintien latéral irréprochable.

L'ambiance à bord ne manque pas d'attraits: les petits clins d'oeil ici et là, comme les trois compteurs ronds grimpés au sommet de la partie centrale du tableau de bord ou le volant à trois branches, l'habitacle de la Z s'abandonne à la modernité.

Le bloc d'instrumentation principal (indicateurs de vitesse, compte-tours, voyants lumineux et autres jauges) est d'une lecture toujours aisée quelle que soit la position choisie. En revanche, on se désole à la vue de cette avalanche de plastique et de l'absence d'espaces de rangement pratiques et verrouillages. Un must pour éloigner les cambrioleurs.

Imposante et lourde, cette Nissan est plus à l'aise en utilisation non sportive. Il s'agit d'un roadster agréable au quotidien. Les 287 chevaux de son moteur V6 masquent efficacement sa prise de poids, conséquence de la solidification de son châssis qui, au demeurant, n'apparaît pas aussi rigide que souhaité. Pour gâter la sauce, sa boîte de vitesse manuelle est une véritable plaie. Bref, elle gêne quand vient le moment de jouer les lévriers et, le manque de progressivité de l'embrayage nous fait parfois passer pour des débutants. Ajoutons à cela des distances de freinage plutôt longuettes, pour conclure que nous sommes aux commandes d'un cabriolet bien plus que d'un roadster pur jus.

D'ailleurs, c'est au fil des kilomètres que la Z sait se faire apprécier. Silencieuse, elle permet d'engager la conversation sans trop hausser le ton et de tirer pleinement profit de l'excellente chaîne audio montée à bord. Et même si son V6 de 3,5 litres aime se faire conduire à la pompe, il peut compter sur un réservoir d'essence suffisamment grand pour lui assurer une bonne autonomie.

Somme toute, on préfère la version coupé de ce modèle, plus rigide et au comportement plus sportif que le cabriolet.