À l'échelle mondiale, le transport avancé pourrait valoir plus de 700 milliards de dollars en 2020 et représenter le quart du secteur des transports. Au Québec, cette industrie représente une fraction des 30 000 emplois de l'industrie des transports. Elle englobe «toutes les technologies existantes et émergentes qui visent à diminuer l'impact négatif du transport sur l'environnement tout en répondant aux besoins d'une société de plus en plus mobile».

À l'échelle mondiale, le transport avancé pourrait valoir plus de 700 milliards de dollars en 2020 et représenter le quart du secteur des transports. Au Québec, cette industrie représente une fraction des 30 000 emplois de l'industrie des transports. Elle englobe «toutes les technologies existantes et émergentes qui visent à diminuer l'impact négatif du transport sur l'environnement tout en répondant aux besoins d'une société de plus en plus mobile».

L'une des régions les plus actives dans ce secteur est celle des Laurentides. On retrouve à Saint-Jérôme des organismes comme le Centre d'expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ) et l'Institut du transport avancé du Québec (ITAQ), ainsi que plus de 70 entreprises spécialisées dans le transport avancé.

On y retrouve même une usine d'assemblage pour un véhicule électrique, appelé Zenn, dont la production a commencé en septembre dernier. La Zenn est une petite voiture électrique à basse vitesse (limitée à un maximum de 40 km/h) vendue par une entreprise torontoise, FeelGood Cars.

Du point de vue économique, ça ne remplace pas une usine comme la défunte GM à Boisbriand, mais c'est tout comme, estime Hugo Marsolais, directeur des opérations à l'ITAQ. «Pour nous, c'est préférable d'avoir 20 PME de 100 employés chacune qu'une seule grande entreprise de 2000 employés», dit-il.

M. Marsolais et l'ITAQ ont comme mission de stimuler la R&D dans le transport avancé. Leur objectif : devenir l'un des pôles économiques les plus importants du Québec en 2010. «Saint-Jérôme est un pôle technologique reconnu pour la voiture électrique. On désire mettre en valeur sa capacité d'attraction pour que de grandes entreprises s'installent ici.»