Le président du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a déclaré mardi qu'une fusion avec un nouveau partenaire n'était pas nécessaire à tout prix, mais pourrait intervenir si l'occasion se présentait.

Le président du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a déclaré mardi qu'une fusion avec un nouveau partenaire n'était pas nécessaire à tout prix, mais pourrait intervenir si l'occasion se présentait.

Ces commentaires interviennent après l'échec des pourparlers avec l'Américain General Motors en octobre dernier. Une fusion entre les deux groupes aurait créé un géant mondial de l'automobile s'étalant sur l'Amérique, l'Europe et l'Asie.

«Nous ne sommes pas au niveau des plus grands, mais nous sommes en mesure de concourir plutôt bien», a déclaré M. Ghosn. «Je ne pense pas que rajouter un troisième partenaire est une nécessité lorsque vous avez déjà une échelle comme celle-ci».

Il a souligné qu'une fusion avec un autre groupe restait une possibilité, mais qu'elle dépendrait d'autres facteurs. Il n'a pas nommé de candidats possibles à un une telle opération.

«Il s'agit davantage d'une question d'opportunité», a-t-il déclaré lors de l'ouverture du nouveau centre de conception graphique de Nissan, au sud de Tokyo.