Le français Renault et le japonais Nissan restent ouverts à un élargissement de leur alliance à un troisième constructeur automobile, mais ils ne prendront pas eux-mêmes l'initiative d'un rapprochement, a affirmé leur PDG, Carlos Ghosn, cité par les médias japonais.

Le français Renault et le japonais Nissan restent ouverts à un élargissement de leur alliance à un troisième constructeur automobile, mais ils ne prendront pas eux-mêmes l'initiative d'un rapprochement, a affirmé leur PDG, Carlos Ghosn, cité par les médias japonais.

«Nous ne prenons aucune initiative. Nous n'avons pas pris l'initiative dans le passé et nous ne prendrons pas l'initiative dans le futur, même si nous sommes très ouverts», a déclaré M. Ghosn à Jakarta, où il était venu présenter mercredi un nouveau modèle de voiture.

Après l'échec des pourparlers entre Nissan-Renault et le numéro un mondial américain General Motors (GM), les groupes français et japonais s'étaient déclarés toujours ouverts à l'inclusion d'un troisième constructeur, un nord-américain, dans leur alliance fondée en 1999.

Selon des informations jamais confirmées, le deuxième constructeur américain Ford serait entré en contact avec M. Ghosn en juillet pour lui proposer de considérer un rapprochement au cas où les discussions avec GM avorteraient.

Interrogé à Jakarta, M. Ghosn a démenti que cela ait eu lieu, a rapporté l'agence de presse japonaise Kyodo.

L'éventualité d'un rapprochement avec Ford laisse sceptiques les analystes, au moment où Renault, confronté à une baisse de ses ventes en Europe, est engagé dans un ambitieux plan de relance, et où Nissan doit également faire face à une baisse de ses ventes dans le monde.