Le monde des autos est typiquement masculin. Résolument macho. Alors quand deux jolies filles réussissent à percer dans cette industrie ultraprotectionniste, il faut le souligner! L'histoire démarre quand Caroline Saulnier, jeune diplômée en design industriel, est engagée par une entreprise d'emballage.

Le monde des autos est typiquement masculin. Résolument macho. Alors quand deux jolies filles réussissent à percer dans cette industrie ultraprotectionniste, il faut le souligner! L'histoire démarre quand Caroline Saulnier, jeune diplômée en design industriel, est engagée par une entreprise d'emballage.

«Les employés travaillaient à genoux et avaient mal partout, raconte-elle. J'ai conçu et fabriqué un premier banc de travail spécifiquement conçu pour cette tâche. Puis, ce banc a évolué et est devenu le STAG 4. Je me suis ensuite tournée vers l'automobile, un monde que j'aime beaucoup.»

La jeune femme a alors créé Synetik et a fait face à plusieurs demandes d'évaluation de postes de travail.

«C'est à ce moment-là, il y a environ un an, qu'est arrivée Marie-Pierre Dufort, ergothérapeute. Elle m'a aidée à créer les autres produits.»

«Je m'occupe des services aux entreprises et j'aide à modifier les produits pour mieux les adapter aux exigences du travail, explique Mme Dufort. Il y a beaucoup de synergie entre l'équipe de design et moi, de complémentarité. Nous sommes ainsi capables de nous adapter rapidement à toutes les situations.»

Mais des filles dans la vingtaine dans le milieu masculin de l'automobile, c'est rare! «Oui, mais c'est un atout sérieux pour se faire écouter, précise Mme Saulnier. J'adore le monde de l'automobile. À l'université, j'ai dessiné des voitures et créé des maquettes. Je comprends bien les besoins de cette industrie. C'est un avantage majeur.»

Mme Dufort apporte une précision: «Puisque nous ne possédons pas le bagage traditionnel des gens de l'automobile, nous percevons les choses de façon différente. Parfois, nous trouvons des solutions auxquelles les gens de l'industrie n'auraient jamais pensé. Cela réduit notre temps de réaction.»

Synetik emploie aujourd'hui sept personnes.