D'abord, soulignons que seule la version à empattement long est du voyage cette année. Juchées sur un châssis vieillot et des suspensions mal accordées, ces fourgonnettes ne sont pas très « hop la vie » question agrément de conduite. Lourdes, pataudes, elles manquent d'agilité, mais se révèlent faciles à garer en ville en raison d'un bon diamètre de braquage et d'une caisse assez étroite.

D'abord, soulignons que seule la version à empattement long est du voyage cette année. Juchées sur un châssis vieillot et des suspensions mal accordées, ces fourgonnettes ne sont pas très « hop la vie » question agrément de conduite. Lourdes, pataudes, elles manquent d'agilité, mais se révèlent faciles à garer en ville en raison d'un bon diamètre de braquage et d'une caisse assez étroite.

Une monte pneumatique de meilleure qualité permet assurément à ce duo de faire meilleure figure, tellement celle d'origine est médiocre. En revanche, vous ne pourrez rien changer au système de freinage qui «bouffe» littéralement ses plaquettes en moins de 20 000 kilomètres.

Le moteur V6 de 3,4 litres, l'un des groupes motopropulseurs les moins sophistiqués de la planète, s'acquitte de sa tâche honorablement, à défaut d'enthousiasme. De plus, il consomme l'essence avec modération.

Au chapitre de la polyvalence et de la convivialité, ces deux fourgonnettes pèchent dans plusieurs domaines. Le tableau de bord massif loge une instrumentation incomplète (sur la Venture à tout le moins), le son en provenance des haut-parleurs arrière, toujours situés dans la partie basse du hayon, est inaudible lorsque le coffre est le moindrement chargé; et que dire des essuie-glace, qui entassent la neige, la gadoue et la pluie à plusieurs centimètres des montants du pare-brise.

Ajoutons aussi qu'elles sont les seules à ne proposer qu'une simple boucle ventrale pour la place du milieu contre de vraies ceintures trois points pour ses rivales. On regrette également que les baquets ancrés dans la portion médiane du véhicule soient aussi lourds et difficiles à remettre en place. Sortez les gros bras. Par chance, la troisième banquette se dissimule sous le plancher.

On peut reprocher bien des choses à ces fourgonnettes, mais certaines nuances s'imposent aussi. Grâce à un rayon d'accessoires complet, toutes deux permettent une grande latitude à l'acheteur quand vient le temps de les décorer. Et, dans un deuxième temps, elles bénéficieront, à coup sûr, de remises ($$$) importantes. Chasseurs d'aubaines, voilà l'occasion que vous attendiez! Les quantités sont limitées.