À l'intérieur, les sièges couverts de cuir font belle impression, mais la finition n'atteint pas le niveau espéré d'une BMW. Même chose pour le tableau de bord très minimaliste et aux formes très (trop) épurées. Les espaces de rangement, on s'en doute, ne sont pas nombreux. Côté équipements, la Z4 offre l'essentiel, mais réserve tout de même quelques coûteuses options… Ne refermez pas votre portefeuille trop vite.

À l'intérieur, les sièges couverts de cuir font belle impression, mais la finition n'atteint pas le niveau espéré d'une BMW. Même chose pour le tableau de bord très minimaliste et aux formes très (trop) épurées. Les espaces de rangement, on s'en doute, ne sont pas nombreux. Côté équipements, la Z4 offre l'essentiel, mais réserve tout de même quelques coûteuses options… Ne refermez pas votre portefeuille trop vite.

Au rayon moteurs, à vous de choisir entre 2,5 ou 3 litres. Les deux vous donneront satisfaction. Ils ont un tempérament docile et font preuve d'une étonnante disponibilité, même à très bas régime. La boîte manuelle à six rapports qui les accompagne de série est bien étagée, mais gagnerait en agrément si la pédale d'embrayage était plus courte.

Est-ce parce qu'elle est assistée électriquement que la direction gomme ainsi les sensations? Est-elle également responsable du manque de précision à haute vitesse, ce qui nécessite de nombreuses corrections au volant pour garder le cap? Chose certaine, même en pressant la touche Sport, qui raffermit la direction et rend la pédale d'accélérateur plus sensible, on sent qu'il s'agit d'un moyen trop artificiel.

En revanche, pour rouler sans appréhension sur chaussée glissante, la présence en série du contrôle de stabilité dynamique (DSC) est plutôt rassurante. D'autant plus qu'il se double ici du DTC, pour Dynamic Traction Control. Encore un acronyme à retenir.

Plus vive et agile qu'une TT (Audi), mais moins qu'une S2000 (Honda) ou encore qu'une Boxster, la Z4 se montre particulièrement efficace sur les routes qui sont aussi tourmentées que les lignes de sa carrosserie. Côté confort, ça manque un peu de moelleux. Êtes-vous surpris? À ce bémol ajoutons le manque de stabilité lors de freinages puissants, conséquence des pneumatiques très larges qui tendent à suivre trop fidèlement les sillons creusés dans la chaussée.

Plus civilisée et moins épuisante au quotidien qu'une S2000, plus sportive qu'une TT et mieux équipée et moins coûteuse qu'une Boxster, la Z4 se révèle, dans sa version 3.0 à tout le moins, une affaire à saisir.