Les polices anglaise et galloise ont commencé à tester mercredi sur des automobilistes un lecteur d'empreinte digitale portable et électronique, un nouvel outil pour la lutte contre la criminalité.

Les polices anglaise et galloise ont commencé à tester mercredi sur des automobilistes un lecteur d'empreinte digitale portable et électronique, un nouvel outil pour la lutte contre la criminalité.

Cet équipement doit permettre des économies financières et en ressources humaines en permettant d'identifier les suspects sans avoir systématiquement à les faire venir à un poste de police, pour peu que que leurs empreintes figurent dans la base de données nationale.

Le lecteur permettra aux policiers de rechercher jusqu'à 6,5 millions d'empreintes recensées dans le fichier national et doit fournir un résultat en moins de cinq minutes.

Il pourrait permettre à la police d'économiser plus de 2,2 million de livres (4,8 million $ canadiens) par an.

Le dispositif a été testé mercredi à Luton, au nord de Londres. Les automobilistes devaient donner leur accord pour qu'il soit utilisé sur eux, la loi n'obligeant pas à livrer ses empreintes digitales sur les bords de route.

Un rapport publié début novembre s'était inquiété que la Grande-Bretagne devienne une «société sous surveillance» où les comportements de la population sont observés, analysés et enregistrés.

Ce rapport du Réseau des études sur la surveillance montrait notamment qu'il y a actuellement 4,2 millions de caméras de surveillance en Grande-Bretagne, soit une pour 14 personnes, ce qui en fait le pays le plus surveillé au monde.