Après son bras de fer avec DaimlerChrysler en début d'année, plusieurs ont cru que Mitsubishi vivait ses dernières heures. Les affaires vont maintenant mieux pour le constructeur japonais, qui a reconduit récemment son partenariat avec Nissan pour la construction de minivoitures et qui a conclu une entente avec Volkswagen pour l'achat de moteurs diesel.

Après son bras de fer avec DaimlerChrysler en début d'année, plusieurs ont cru que Mitsubishi vivait ses dernières heures. Les affaires vont maintenant mieux pour le constructeur japonais, qui a reconduit récemment son partenariat avec Nissan pour la construction de minivoitures et qui a conclu une entente avec Volkswagen pour l'achat de moteurs diesel.

Mitsubishi a aussi conclu un autre partenariat avec le groupe français PSA (Peugeot-Citroën) pour partager la plateforme du nouveau Outlander. L'autre grande nouvelle est l'annonce que Mitsubishi est devenu le principal actionnaire d'Isuzu avec 15,65 % des actions.

Malgré les crises qui ont secoué Mitsubishi au cours des dernières années, ses ventes mondiales de véhicules neufs ont atteint 1 344 000 unités, l'an dernier. Ce qui représentait une hausse de 2,4 % par rapport à 2004. Il s'agissait de la première augmentation des ventes du constructeur de Mizushima depuis 2002.

Au Japon, Mitsubishi a vendu 257 000 véhicules, une augmentation de 13,2 %. En Amérique du Nord, la société nipponne a vendu 156 000 véhicules en 2005, soit 18 000 unités de moins (-10,3 %) que l'année précédente. En réponse à l'affaiblissement du marché américain, Mitsubishi a procédé à quelques changements, dont celui de nommer un nouveau chef de la direction des ventes au Canada, Koji Soga.

Parmi les autres changements, Mitsubishi a mis en place un nouveau système qui regroupe les ventes, la mise au point de produits, et la production de véhicules. Ce plan vise notamment à rapprocher les activités locales du constructeur nippon avec son siège social situé au Japon. Ce qui devrait permettre de diminuer le temps de réaction aux changements selon les conditions des marchés locaux.

De même, les récentes politiques de soutien aux concessionnaires commencent à porter leurs fruits. Au printemps prochain, on devrait dénombrer au Canada environ 65 concessionnaires, alors qu'en avril 2008, leur nombre devrait atteindre les 80.