Ces deux constructeurs proposent une transmission CVT sur plusieurs modèles. Ford, Audi et Mercedes sont aussi des partisans de la variation continue sur certains modèles.

Dans le passé, les analystes avaient tendance à attribuer à la boîte automatique une consommation d’essence plus élevée – la boîte manuelle était considérée moins énergivore. Ce n’est plus nécessairement le cas: les boîtes automatiques modernes sont plus légères, parfois plus petites et certainement plus évoluées, grâce surtout à leur gestion électronique du passage des rapports.

Par ailleurs, la populaire boîte automatique à quatre rapports (on en retrouvera plus de 7,5 millions dans les voitures et camionnettes vendues en Amérique du Nord cette année) n’existera plus d’ici 2015. Elle sera remplacée par des boîtes à six, sept, voire huit rapports.

C’est sans compter la popularité grandissante des transmissions CVT (à variation continue) qui relègue aux oubliettes la traditionnelle boîte de vitesses, puisqu’elle n’a pas de rapports. Déjà, la compagnie japonaise Jatco, qui vient d’ouvrir une usine de transmissions CVT au Mexique, estime qu’elle produira quelque 800 000 unités en Amérique du Nord, surtout pour Chrysler et Nissan.

La transmission automatique, telle qu’on la connaît, est apparue à la fin des années 30 sur les Oldsmobile, une marque de GM maintenant disparue. Depuis, des versions à deux, à trois et à quatre vitesses ont été proposées. Au cours des prochaines années, plusieurs constructeurs lanceront des boîtes automatiques de plus en plus sophistiquées favorisant l’économie de carburant.