L'écurie de Formule 1 Renault a refusé mardi de faire le moindre commentaire après la réunion du Tribunal d'appel international de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) au sujet de la régularité de son système d'absorbeur de vibrations (mass dampers).

L'écurie de Formule 1 Renault a refusé mardi de faire le moindre commentaire après la réunion du Tribunal d'appel international de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) au sujet de la régularité de son système d'absorbeur de vibrations (mass dampers).

«Il ne serait pas approprié de faire des commentaires avant le verdict» attendu mercredi, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'écurie au Losange.

Lors de la réunion du Tribunal d'appel à Paris, Renault était représenté, en tant que simple partie prenante, par son directeur exécutif de l'ingénierie Pat Symonds.

Selon la FIA, l'écurie Williams était également représentée par son directeur de l'ingénierie, Sam Michael.

Le Tribunal d'appel international, constitué de quatre juges -un Américain, un Britannique, un Canadien et un Belge-, doit annoncer mercredi, soit deux jours avant les premiers essais libres du Grand Prix de Turquie, sa décision concernant la validité ou non des mass dampers.

Le Tribunal a été convoqué à la demande de la FIA contre ses propres commissaires du Grand Prix d'Allemagne, fin juillet.

Ceux-ci avaient en effet annulé l'interdiction édictée peu auparavant par le délégué technique de la FIA, Charlie Whiting, qui avait soudain décrété que ce système, des masses suspendues absorbant certaines fréquences de vibration et utilisées par Renault depuis septembre 2005, constituait un élément aérodynamique mobile et par conséquent interdit.

Or ce système, autorisé dans un premier temps, est important pour Renault qui l'a pris en compte dans la conception et le développement de sa monoplace R26.

Aussi, à Hockenheim, Symonds avait-il défendu les mass dampers et convaincu les commissaires qu'ils constituaient un apport aérodynamique quasiment nul et favorisaient au contraire l'adhérence mécanique en améliorant la liaison au sol.

Renault, ainsi que les autres écuries ayant à disposition ce système, avaient néanmoins décidé de ne pas l'utiliser en Allemagne, ni en Hongrie la semaine suivante en raison de l'appel de la FIA contre ses commissaires.

La FIA a précisé qu'elle ne réclamerait pas de sanction rétroactive.