Pour bien conduire, il faut bien voir. Et se faire voir aussi.

Dès lors, il faut plus qu’un coup de balai à neige sur le pare-brise pour déneiger un véhicule. Il faut le rendre parfaitement visible et ne pas compter sur le mouvement et le vent pour lui retirer son manteau blanc. Pendant cette opération de déneigement qui ne durera que quelques minutes, le moteur tourne. Juste le temps de le dégourdir et surtout de faire monter la chaleur dans l’habitacle. De nombreuses études ont démontré qu’un habitacle trop froid nuit à la concentration. Trop chaud, il cause la somnolence. Il y a un équilibre à atteindre.

Sur la route, la prudence commande d’adapter sa conduite. Il convient en premier lieu de faire preuve d’anticipation. Pour cela, il faut réduire sa vitesse et augmenter la distance qui sépare notre véhicule du véhicule précédent pour se ménager le temps de réagir et, le cas échéant, de freiner le moins brutalement possible. Car plus l’adhérence est précaire, plus il est nécessaire de conduire en douceur pour préserver la liaison devenue ténue des pneus (selon la qualité de ceux-ci) avec le sol. Évitez au maximum les coups de volant brutaux.

Le mot clé à retenir : souplesse. Si vous sentez que vous commencez à glisser, lâchez doucement le frein, pour que les pneus retrouvent de l’adhérence et que vous puissiez les diriger.

De toutes les manœuvres, le dépassement est de loin la plus périlleuse. Non seulement il faut évaluer les conditions du terrain, mais aussi attendre l’endroit et le moment propices pour passer à l’action. Cela exige énormément de concentration, de doigté, d’anticipation et, surtout, de patience.

Et les véhicules « branchés » aussi

Les conseils de conduite s’appliquent à l’ensemble des véhicules, y compris les électriques. Ces derniers exigent peut-être (surtout si vous en êtes à votre première expérience) d’accélérer en douceur en raison de la puissance et de l’instantanéité du couple. Ainsi vous éviterez de mettre constamment en alerte les aides à la conduite du véhicule. En outre, il importe aussi de « reprendre » le contrôle du système de freinage régénératif en ne lui imposant pas une recharge trop agressive.

Bonne idée également de ne pas s’en tenir systématiquement à la conduite à « une pédale ». Il importe à l’automobiliste d’avoir le bon ressenti, surtout lorsque les conditions d’adhérence sont changeantes.