Le chanteur canadien Justin Bieber, un habitué de la rubrique faits divers, est convoqué par un juge de Buenos Aires pour l'agression présumée d'un paparazzi à la sortie d'une discothèque, lors d'une tournée en Argentine.

«Il y a une citation en cours», a déclaré lundi à l'AFP le ministère argentin de la Justice.

Le juge Facundo Cubas a donné 60 jours à Bieber pour se présenter dans son bureau. Dans le cas contraire, le magistrat pourra émettre un mandat d'arrêt, précise un communiqué du ministère de la Justice.

La convocation concerne le chanteur et un de ses gardes qui l'accompagnait pendant sa tournée en Amérique du Sud.

Les faits remontent à novembre 2013 quand le jeune Canadien avait donné une série de concerts en Argentine. L'incident a eu lieu devant une discothèque VIP du quartier de Palermo, à Buenos Aires.

Le photographe affirme avoir été violemment dépossédé de son appareil photo et de son téléphone portable, à la demande du chanteur.

Il pèse sur M. Bieber «un degré de suspicion qui justifie sa convocation», a précisé le juge, qui a demandé que la notification soit transmise à Justin Bieber par le biais d'Interpol.

Enfant terrible de la pop, Justin Bieber, 20 ans, est habitué aux démêlés judiciaires: saccage d'une chambre d'hôtel et accusation de vandalisme à Rio de Janeiro en novembre 2013, agression d'un chauffeur de limousine en décembre 2013 à Toronto, conduite dangereuse au volant d'un bolide en Floride en janvier 2014, altercation après un accident de quad en août en compagnie de sa petite amie la chanteuse, Selena Gomez...