Un juge argentin a dit vendredi qu'il disposait d'assez de preuves pour interroger le chanteur Justin Bieber dans un procès criminel.

Bieber est accusé d'avoir ordonné à ses gardes du corps d'attaquer un photographe qui l'attendait à l'extérieur d'une boîte de nuit de Buenos Aires. Lors de sa tournée en Amérique latine, en 2013, il avait d'ailleurs dû s'excuser pour avoir souillé un drapeau de l'Argentine. Il s'était aussi retrouvé dans l'embarras pour avoir été l'auteur présumé de graffitis au Brésil et en Colombie.

Le juge Facundo Cubas a expliqué à l'Associated Press que les informations des témoins et les vidéos prouvaient que le chanteur populaire ne voulait pas se faire photographier, et qu'il avait par conséquent demandé à ses gardes du corps de s'en prendre à un photographe.

Le chanteur a été convoqué par le juge Cubas jeudi. Le magistrat a demandé à Interpol de l'avertir qu'il avait 60 jours pour se présenter. Si Bieber ne comparaît pas, le juge lancera un mandat d'arrêt international.

Le photographe argentin Diego Pesoa dit avoir été battu le 9 novembre 2013 par les gardes du corps de Bieber à l'extérieur de la boîte de nuit INK, où le chanteur faisait la fête avec ses proches.

Selon la loi du pays, Bieber pourrait écoper d'une peine de prison d'un mois à six ans s'il était inculpé pour avoir causé des blessures.

Les agents du chanteur n'ont pas rappelé l'Associated Press pour commenter l'affaire.