La comédienne québécoise Geneviève Sabourin a de nouveau refusé mercredi un accord amiable avec la justice américaine dans l'affaire l'opposant à l'acteur américain Alec Baldwin qui l'accuse de harcèlement, ouvrant la voie à son procès qui devrait débuter le 8 octobre.

Cette comédienne âgée d'un peu plus de 40 ans à la carrière limitée avait été arrêtée pour la première fois le 8 avril 2012, trois jours après être allée sonner chez Baldwin, star de la série 30 Rock, à Manhattan. Il l'accuse en outre de l'avoir inondé de courriels pour lui confier son amour et son désir de l'épouser.

Tout comme en avril dernier, le procureur a offert à Geneviève Sabourin d'abandonner les charges à son encontre à condition qu'elle n'approche pas à moins de 10 rues de la maison d'Alec Baldwin à New York et qu'elle suive une thérapie.

Mais la comédienne a refusé: «Je ne peux pas accepter cette proposition, je n'ai pas besoin de traitement», a-t-elle dit.

Elle a ajouté qu'elle était sans domicile fixe, ruinée, et qu'elle craignait de se voir interdire d'entrer sur le territoire américain à l'avenir si elle plaidait coupable.

Selon elle, les accusations de harcèlement sont une «incompréhension», et elle a répété hors du tribunal avoir entretenu une relation avec l'acteur.

En novembre dernier, elle avait expliqué à l'AFP qu'elle avait eu des relations sexuelles avec Alec Baldwin et avait «maintenu plusieurs mois avec lui une relation romantique».

«Et comme il semblait fréquenter de façon très sérieuse quelqu'un d'autre, je suis venue non annoncée à sa porte, pour avoir sa version des faits et comprendre ce qui se passait» avait-elle ajouté.

Elle avait rencontré l'acteur en 2002 sur un tournage. Il a expliqué l'avoir revue en 2010 à la demande d'une connaissance, mais seulement pour un dîner.