«Vous savez que les attentes sont grandes?» «Oui, pis ça me fait chier!», m'a répondu Denise Filiatrault avec le franc-parler qu'on lui connaît.

C'était il y a quelques jours dans les coulisses des dernières répétitions de Cabaret, dont la grande première avait lieu hier soir au Capitole de Québec.

Et même si elle en a vu d'autres et qu'elle n'a certainement plus rien à prouver, elle vit les derniers jours avant le début du spectacle dans le stress total. «On veut bien faire, on veut que ce soit bon et c'est pour ça que je me mets dans cet état.»

Ce qui est certain, c'est que la metteure en scène s'est encore une fois bien entourée. Dans les rôles de Sally Bowles et du maître de cérémonie, le tandem Brigitte Boisjoli et Luc Guérin fonctionne.

Reste à savoir si cette nouvelle mouture connaîtra le même succès que la version de 2004 avec Sylvie Moreau et François Papineau.

À suivre le 20 mars à la salle Pierre-Mercure, à Montréal.

Gregory Charles connaît la chanson

Si Gregory Charles avait la chance d'assister à Vintage, son propre spectacle interactif qui débutera en mai, quelles demandes spéciales ferait-il?

«Dans le répertoire des années 60, je choisirais A Change Is Gonna Come, de Sam Cooke. Pour les années 70, c'est La maison sous les arbres, de Gilbert Bécaud, le plus beau générique de film». Et après une longue hésitation: «Can You Feel It, des frères Jackson, pour les années 80.»

Gregory interprétera un extrait de chacune de ces chansons samedi, à 18h, à District V.

Photo: Herby Moreau, La Presse

Gregory Charles