Une nouvelle vidéo contre la cyberintimidation de Justin Bieber a aidé son gérant et un cadre de sa maison de disques à résoudre un litige judiciaire.

La vidéo soumise mercredi par un procureur de New York fait partie d'un règlement obtenu pour des accusations déposées à la suite d'un événement pour des admirateurs du chanteur ontarien qui avait mal tourné, en 2009.

Le gérant et l'administrateur James Roppo avait été arrêtés après que la police eut ordonné l'annulation d'une séance d'autographe dans une boutique de vêtements en raison de craintes sur la sécurité des personnes présentes. Plus de 3000 adolescents et filles en bas âge étaient arrivés vers 13h pour un événement prévu à 16h.

Justin Bieber ne s'est jamais présenté, mais la police a fait état d'un message du compte twitter du chanteur qui affirmait que celui-ci était en route et avait hâte de rencontrer ses admirateurs.

Les procureurs ont affirmé que la police avait demandé à l'entourage de Justin Bieber d'envoyer un gazouilli pour prévenir les gens que l'événement était annulé. Bien qu'ils aient essayé, des employés de Island Def Jam Record Music Group n'avaient pas été en mesure de transmettre un message par le compte de l'artiste car son gérant, Scott Braun, aurait changé le mot de passe pour empêcher quiconque d'annuler l'événement.

Environ 90 minutes après que la police eut fait sa requête initiale, M. Braun a fait parvenir deux gazouillis disant que la séance n'aurait pas lieu, et la foule s'est dispersée en 15 minutes, ont souligné les procureurs.

Dans le cadre de l'entente, l'équipe de gestion et la maison de disques ont pu plaider coupable à de simples violations du Code de prévention des incendies, en plus de rembourser 8000 $ à la municipalité de Nassau, dans l'État de New York.

L'accord impliquait aussi l'enregistrement par Justin Bieber de cette vidéo d'intérêt public contre la cyberintimidation.

Dans la vidéo de onze minutes, Justin Bieber s'adresse à une étudiante du Long Island high school qui a vécu une expérience de cyberintimidation.