Si vous allez prochainement à Paris et que vous passez devant le restaurant Les Philosophes rue Vieille du Temple dans le 4e arrondissement, jetez un coup d'oeil en terrasse ou à l'intérieur, vous risqueriez d'y voir Louis-José Houde en pleine séance d'écriture.

Notre Parisien d'adoption m'a confié qu'il aimait bien fréquenter cet endroit pour observer les Français, sujet qui fera certainement partie de son prochain spectacle qu'il commencera à roder au Québec à partir du mois de juin.

Mais, pour l'instant, Louis-José a une résidence au Point Virgule, théâtre de 110 places en plein coeur du quartier du Marais à Paris. C'est devant cette petite, mais mythique salle de spectacle qu'il m'a donné rendez-vous samedi dernier, à 22h15 précises, tout juste après la huitième des 52 performances qu'il donnera jusqu'au 22 mars.

Je retrouve le Louis-José que nous connaissons tous: il est en pleine forme. Encore sous l'adrénaline, il parle à cent milles à l'heure. «J'avoue que je fais un effort pour ralentir mon débit devant le public français. Après une semaine, j'en suis encore à essayer de trouver ma zone de confort en ce qui concerne l'accent que je dois prendre pour qu'ils comprennent tout.»

Alors quelle est la plus grande différence entre le public québécois et le public français? «Ici, ça rit plus court qu'au Québec. Alors je dois enchaîner plus rapidement.» Sur son affiche devant le Point Virgule, on peut lire en grosses lettres: «Son humour est aussi fort que son accent.» Et cet accent, c'est aussi le secret de son humour.



«Étais-tu dans la salle, as-tu vu le spectacle?», m'a demandé un Louis-José Houde surexcité. «Non, malheureusement, j'ai été victime de ton succès!», lui ai-je répondu, «Je n'ai pas pu y enter.» Sachez que pour assister à une performance de l'humoriste au Point Virgule, il faut s'y prendre presque une semaine à l'avance.

Chaque soir, les 110 billets s'envolent très rapidement et il n'y a pas de revendeurs qui rôdent sur le trottoir. Quatre jours par semaine, l'humoriste a l'impression de recommencer à zéro. Voyez en vidéo Louis-José Houde me parler de son expérience parisienne à lapresse.ca.





Tous au Café de Flore

J'ai croisé le réalisateur Jean-Marc Vallée au Grand Hôtel de Paris, lundi matin, en pleine discussion avec l'actrice Sandrine Kiberlain qui lui disait à quel point elle avait hâte de voir son film. Arrivé le jour même, le cinéaste québécois venait tout juste de terminer une conférence de presse où il avait rencontré des journalistes dans le cadre des Rendez-vous du cinéma français d'Unifrance. À Paris, le gros de la promotion de Café de Flore se fait d'abord autour de Vanessa Paradis. L'actrice est partout, mais presque toute l'équipe du film sera sur le tapis rouge le 25 janvier prochain. Après la projection, ils iront tous fêter au Café de Flore, boulevard Saint-Germain, entièrement réservé pour l'occasion. Voyez mon entrevue avec Jean-Marc Vallée à Paris sur Herby.tv.





Photo Herby Moreau

Jean-Marc Vallée et Sandrine Kiberlain.

Guillaume Canet et Marion Cotillard: Les «brangelina» français

Marion Cotillard et Guillaume Canet, c'est un peu les Angelina Jolie et Brad Pitt français. Je les ai croisés lundi soir à l'hôtel Meurice, lors de la soirée des révélations César 2012 où on a dévoilé la présélection des acteurs et actrices pressentis pour les nominations des meilleurs espoirs. Marion, qui était une des marraines de l'événement, accompagnait Guillaume qui présidera la 37e Soirée des Césars, le 24 février prochain.





 

 

Photos Herby Moreau

Marion Cotillard et Guillaume Canet.

François Cluzet: le Colin Firth français

Qui pourrait bien interpréter le rôle de François Cluzet dans la version hollywoodienne du film Intouchables et ainsi reprendre le personnage du riche tétraplégique qui se lie d'amitié avec un jeune de banlieue? Les réalisateurs Éric Toledano et Olivier Nakache m'ont révélé que Harvey Weinstein, qui a acquis les droits du film, songeait déjà à Colin Firth, mais rien n'est encore confirmé. Pour le rôle d'Omar Sy, on réfléchit encore. Intouchables sortira au Québec au printemps.

 

Photo Herby Moreau

Herby et François Cluzet.