En 1998, j'ai vécu un moment inoubliable. Prince m'a invité à venir danser avec lui sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier à la fin d'un concert électrisant. J'ai même pu le suivre à une soirée privée qu'il donnait pour son anniversaire au défunt club Dôme. Vendredi dernier au Métropolis, avant l'ouverture des portes, le chanteur nous a encore fait un cadeau. Pendant que ses musiciens se réchauffaient devant quelques journalistes, il est venu pendant quelques secondes écouter son groupe parmi nous. L'homme est imprévisible, mais chaque geste est réfléchi. Si Prince a accepté à la dernière minute de venir au Festival de jazz, c'est d'abord pour le plaisir de retrouver Montréal et lui offrir ses plus grands succès, mais également parce que la salle de la rue Sainte-Catherine lui servait de laboratoire pour l'un des plus grands moments de sa carrière. Ce soir, Prince est à Paris où il joue devant 80 000 personnes au Stade de France. Un moment qu'il prépare depuis longtemps, ce qui a offert au public montréalais le privilège d'entendre en exclusivité du nouveau matériel. On aurait pu croire qu'après les 21 concerts donnés à Los Angeles, le mois dernier, le chanteur serait prêt pour cette ultime performance parisienne. Détrompez-vous. L'homme est perfectionniste et peut, pendant son spectacle, puiser spontanément dans ses 300 titres les plus populaires au gré de son humeur. Alors, comment définir les deux concerts de Prince au Métropolis le week-end dernier? Historiques. Ceux qui étaient là se souviendront des 24 et 25 juin 2011. Ironiquement, ces dates coïncident avec le deuxième anniversaire de la mort de Michael Jackson. Le chanteur de Minneapolis, plutôt discret au cours des dernières années, a longtemps été le rival du roi de la pop. Il semble bien décidé à faire son retour. Le roi est mort, longue vie à Prince.

Prince sous un autre angle

1999, Little Red Corvette, Purple Rain et Let's Go Crazy: pendant plus de quatre heures, Prince a fait vibrer le Métropolis en chantant ses plus grands succès. De 22h30 à 3h30, l'humoriste Sugar Sammy n'a pas bougé. Il était littéralement aux pieds de Sa Majesté pourpre. «Je peux affirmer que c'est LE meilleur concert de ma vie. J'avais la meilleure place: au premier rang, en plein centre devant lui.» Verdict? «C'est vraiment un maître! Ça faisait partie de mon top 3 des concerts que je voulais voir dans ma vie avec Sade et Jamiroquai.» Mais après cinq heures à observer de si près le chanteur, Sugar Sammy a-t-il remarqué quelque chose qu'il voudrait partager avec nous? «Oui, m'a-t-il répondu en riant, sachez que Prince a exactement 53 poils de nez: 28 dans la narine gauche et 25 dans la droite!» Merci, mon cher Sammy, pour les dessous du concert de Prince.

James Di Salvio prépare un documentaire

C'est au bar du fond, en prenant un verre entre amis, que James Di Salvio a préféré assister au concert de Prince en écoutant celui qu'il considère comme une inspiration musicale. C'est entre deux chansons que le leader de Bran Van 3000 m'a confié qu'il travaillait actuellement au tournage d'un documentaire qui viendra souligner les 15 ans de la création de son groupe. Titre de travail: Film This! . Réalisé par André Paradis, Ken Leonard et James Di Salvio, le documentaire nous montrera entre autres les étapes qui mèneront le groupe au festival Osheaga. Afin d'être prêts pour ce concert retour, James et sa bande iront roder leur matériel aux Îles-de-la-Madeleine pendant quelques jours à la mi-juillet. Ça peut effectivement faire de belles images pour un documentaire.

Kim Rusk

Il était près de 2h du matin lorsque l'animatrice Kim Rusk a été forcée de déclarer forfait. «J'étais surtout venue pour entendre Purple Rain, mais ce sera pour une autre fois, car je dois me lever tôt demain», m'a dit l'animatrice, l'âme en peine. Après chacun de ses cinq rappels, le chanteur perdait un peu de son public, mais pas de sa fougue.

Coco Rocha et Norman Jean Roy pour Jacob

La top-modèle Coco Rocha était récemment de passage à Montréal pour la séance photo de la nouvelle campagne 2011-2012 des magasins Jacob. Pour les besoins de la séance, Norman Jean Roy, réputé photographe de mode originaire de Mont-Saint-Hilaire, qui signe les couvertures de Vogue, Vanity Fair et Details, travaillait pour la première fois en 20 ans de carrière chez lui, au Québec. Il avait installé son équipe dans une magnifique maison d'Outremont qui a servi de toile de fond au nouveau slogan de la griffe: Vivre chic, aimer Jacob. «C'est parce qu'elle s'identifie à l'image de la marque, mais aussi à sa philosophie, que la mannequin de renommée internationale a accepté de devenir le visage de cette campagne», m'a dit Christelle Basmaji, porte-parole et directrice, marketing et communication chez Jacob. L'année dernière, Jacob est devenu le premier détaillant de mode féminin à s'engager à ne plus retoucher numériquement la silhouette de ses égéries. Coco Rocha au naturel, c'est dans toutes les vitrines des magasins Jacob au début du mois d'août et dès maintenant en photo et en vidéo sur le blogue Herby.tv