Benjamin Biolay et Laura Smet ont réclamé chacun lundi à la société Prisma Presse, éditrice du magazine Voici, la somme de 40 000 euros (plus de 53 400 $CAN) de dommages et intérêts pour violation de leur vie privée et de leur droit à l'image à la suite de la publication dans l'hebdomadaire de photographies «volées» montrant apparemment le chanteur et l'actrice échanger un baiser au bas d'un immeuble parisien.

Benjamin Biolay et Laura Smet, qui avaient saisi le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, ont également sollicité la publication d'un communiqué judiciaire en couverture du magazine afin de «faire taire la rumeur» déjà démentie par voie de presse par la fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye. La décision sera rendue le 10 mai.

Dans son édition datée du 10-16 avril, Voici avait publié en couverture et en pages intérieures une série de clichés pris de nuit au téléobjectif, à l'insu des intéressés, montrant le chanteur en compagnie de l'actrice, ainsi qu'un article intitulé «Benjamin Biolay et Laura Smet ensemble! La nuit leur appartient...»

L'avocate de Laura Smet, Me Marion Grégoire, a rappelé que sa cliente avait déjà obtenu huit condamnations de Prisma Presse pour des faits similaires et expliqué que ces photos avaient causé un préjudice à l'actrice, qui vit en couple avec Julien Delajoux, le frère du chirurgien qui a opéré son père.

Pour la société Prisma, Me Luc Brossollet a estimé que l'actrice et le chanteur n'avaient pas apporté la preuve d'un quelconque préjudice à la suite de cette publication et souligné que le magazine avait publié dans un numéro suivant le démenti de Laura Smet.

Le 16 avril, la chaîne France-24 a été condamnée à verser 3000 euros (plus de 4000 $CAN) de dommages et intérêts à Benjamin Biolay pour avoir porté atteinte à la vie privée du chanteur en relayant une rumeur selon laquelle l'auteur-compositeur entretiendrait une liaison avec la Première Dame de France, Carla Bruni-Sarkozy.