Au Prospero, Sylvie Drapeau se glisse dans la peau de Mademoiselle Agnès, une écrivaine au succès fulgurant devenue critique d’art au verbe acerbe que tout insupporte, en particulier les artistes.

Mademoiselle Agnès

Dans cette adaptation contemporaine du Misanthrope de Molière signée par l’Allemande Rebekka Kricheldorf et mise en scène par Louis-Karl Tremblay, le milieu culturel — « cette faune vaniteuse et superficielle » — est férocement écorché. Une satire qui réunit huit interprètes, dont Éric Bernier, Félix Lahaye et Stéphanie Cardi.

Au Théâtre Prospero, du 27 septembre au 15 octobre.

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Les waitress sont tristes

PHOTO MARIE SÉBIRE FOURNIE PAR JOE JACK ET JOHN

Michael Nimbley (au centre) traite de la réalité des personnes neurodivergentes dans Les waitress sont tristes.

L’artiste neurodivergent Michael Nimbley est au cœur de la nouvelle production de Joe Jack et John intitulée Les waitress sont tristes et présentée à l’Espace Libre. Ce western contemporain rassemble sur scène six interprètes, dont Nimbley qui cosigne aussi la mise en scène. L’œuvre à mi-chemin entre le théâtre, la danse et la performance nous invite à découvrir le monde intérieur de Morrison le cowboy, mais surtout celui de Michael l’artiste esseulé qui rêve de grandes aventures.

À l’Espace Libre, jusqu’au 1er octobre

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Rêve et folie

PHOTO VALÉRIE REMISE, FOURNIE PAR LE THÉÂTRE SIBYLLINES

Sébastien Ricard est seul sur scène dans Rêve et folie.

Déjà présenté au Festival international de littérature en 2021, puis au Centre national des arts d’Ottawa, ce spectacle consacré au poète hongrois Georg Trakl (et mis en scène par Brigitte Haentjens) débarque au Théâtre de Quat’Sous. Seul sur scène, le comédien Sébastien Ricard livre un long poème cousu à partir des mots lyriques, sombres et lumineux à la fois de Trakl. Ce dernier, mort d’une surdose en 1914 alors qu’il n’avait que 27 ans, a laissé derrière lui une œuvre brève, mais hors norme. Une belle occasion de la découvrir.

Au Théâtre de Quat’Sous, du 28 septembre au 7 octobre

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Un violon discordant

PHOTO CAROL ROSEGG FOURNIE PAR LA LICORNE

Anthony Black dans la pièce Un violon discordant

Le Théâtre La Licorne ouvre sa saison dans sa salle principale avec Un violon discordant, adaptée d’une nouvelle de l’écrivain canadien Yann Martel. Plantée dans un théâtre en ruine de Washington, la pièce raconte la rencontre entre un jeune écrivain et un ancien soldat de la guerre du Viêtnam, compositeur d’un concerto à cordes. L’acteur Anthony Black et le violoniste Jacques Mindreau partagent la scène dans cette production présentée pour la première fois en français, dans une traduction de Maryse Warda.

Au Théâtre La Licorne, du 20 au 24 septembre

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Winnie Ho à Danse-Cité

PHOTO DAVID WONG FOURNIE PAR DANSE-CITÉ

Winnie Ho présente aWokening en ouverture de saison chez Danse-Cité.

Ayant comme mission de contribuer à l’évolution des pratiques et de la création en danse contemporaine, Danse-Cité offre chaque saison un éventail d’artistes à découvrir pour élargir ses horizons. La saison 2022-2023 s’ouvre avec Winnie Ho, qui présentera sa pièce aWokening. L’artiste et performeuse, née à Hong Kong et qui vit à Montréal, axe ses recherches sur la diaspora chinoise, son identité asiatique et queer. Dans cette création, elle se demande comment se connecter à ses racines, une fois installée sur une nouvelle terre, plonge dans sa relation distante et brouillée avec son lieu de naissance, notamment en explorant le wok, instrument de cuisson chinoise traditionnelle.

À L’Agora du Cœur des sciences, du 21 au 25 septembre

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