Le Théâtre Espace Go dévoile ce soir les spectacles qui seront à l’affiche durant sa prochaine saison. Au cours de la programmation 2019-2020, la compagnie dirigée par Ginette Noiseux reprendra trois productions acclamées (SOIFS Matériaux, d’après l’œuvre de Marie-Claire Blais, créée au récent FTA, L’Assemblée et Parce que la nuit, avec Céline Bonnier). Espace Go présente aussi quatre nouvelles productions avec des personnages féminins qui prennent la mesure du monde d’aujourd’hui. 

La 41e saison s’ouvrira le 10 septembre avec Les louves, de l’Américaine Sarah DeLappe, mise en scène par Solène Paré, avec Dominique Leduc et neuf jeunes actrices défendant des joueuses de soccer qui participent à un tournoi national de ce sport. Le texte est traduit par Fanny Britt.

En novembre, Luce Pelletier et l’Opsis entament un nouveau « Cycle des territoires féminins », à travers les mots de Marie NDiaye, lauréate du prix Femina en 2001 pour son roman Rosie Carpe, et du Goncourt en 2009 pour Trois femmes puissantes. Avec Les serpents, « l’autrice construit un univers décalé, entre réalisme et onirisme, qui mêle à la fois barbarie et civilité, humour et humanité, quotidien et fantastique », explique le communiqué de la saison. Le spectacle met en vedette Rachel Graton, Isabelle Miquelon et Catherine Paquin-Béchard. 

Suivra, dès le 19 mars, un programme double formé de deux courtes pièces mises en scène par Solène Paré, artiste en résidence d’Espace Go, en collaboration avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal : La voix humaine, de Jean Cocteau et Francis Poulenc, avec la soprano France Bellemare, ainsi que L’hiver attend beaucoup de moi. 

La saison s’achève avec J’ai cru vous voir, la première création à Espace Go d’Alexia Bürger. L’autrice signe un texte à partir des lettres entre Rachel Laforest et le peintre Paul-Émile Borduas. Dès le 14 avril 2020, Pascale Bussières et Jean-François Casabonne donneront vie sur scène à cette liaison épistolaire passionnante.