L’acteur Guillaume Lemay-Thivierge, qui a dû renoncer à réaliser des épisodes de District 31 faute d’avoir reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19, dit vouloir « y aller à son rythme » et attendre un vaccin avec lequel il se sent « confortable ».

Dans une déclaration officielle transmise aux médias jeudi soir, Guillaume Lemay-Thivierge soutient qu’il avait l’intention « d’être adéquatement protégé par l’obtention d’un vaccin avec lequel [il se sentait] confortable et dont la disponibilité était initialement prévue en septembre ». Selon ses dires, le report de l’homologation du vaccin en question expliquerait son statut vaccinal actuel, « qui n’aurait jamais dû se retrouver sur la place publique ».

La Presse a révélé jeudi que le réalisateur, qui a signé 28 des 120 épisodes de la populaire série de Fabienne Larouche la saison dernière, ne pourrait s’installer derrière la caméra parce qu’il n’est pas vacciné.

Dans son message, Guillaume Lemay-Thivierge qualifie de « sérieuse » sa démarche visant à se renseigner sur les vaccins et leurs effets. « Mon cheminement de réflexion n’est pas étranger à mon processus décisionnel et à mon besoin d’y aller à mon rythme, et ce, dans toutes les sphères de ma vie », soutient-il.

Au sujet de son opposition aux mesures sanitaires, dont il parlerait ouvertement, selon des informations obtenues par La Presse, Guillaume Lemay-Thivierge jure que c’est « un devoir » pour lui de respecter l’ensemble des consignes émises par la Santé publique.

Ce dernier estime que la « situation a pris des proportions démesurées ». Dans les circonstances, il ne formulera aucun autre commentaire, écrit-il.

Selon des informations obtenues par La Presse, Guillaume Lemay-Thivierge aurait demandé à deux restaurants de l’admettre dans leur salle à manger même s’il n’avait pas de preuve vaccinale. La demande a été déclinée. Ce dernier aurait aussi contacté des collègues artistes pour leur dire qu’adhérer aux mesures sanitaires était une erreur, allant jusqu’à parler de « lavage de cerveau ».

Plus tôt jeudi, Hyundai Canada a indiqué avoir contacté son porte-parole afin qu’il clarifie « sa position ». « Nous sommes en désaccord avec les commentaires attribués à Guillaume Lemay-Thivierge tels que rapportés dans La Presse », a précisé l’entreprise dans une déclaration qu’elle nous a transmise.

Dans un courriel envoyé à La Presse, l’entreprise a affirmé accorder « une grande importance à la sécurité de ses employés » et suivre les conseils et directives de la Santé publique, comme la distanciation physique et la vaccination.

Avec Hugo Dumas, La Presse