Directrice générale du Refuge des jeunes de Montréal, France Labelle compose chaque jour avec les problèmes de santé mentale. Sur 30 résidants du Refuge, 14 présentent des troubles psychotiques, dont certains sont probablement schizophrènes, sans bénéficier de soins. « La santé mentale ne devrait pas relever de la police et de la sécurité publique, mais d’équipes qui accompagnent les jeunes », croit France Labelle, convaincue qu’on devrait prévenir plutôt que d’attendre la crise. « On n’a jamais eu ce genre de tragédies, ils sont plus souvent dangereux pour eux-mêmes que pour les autres », a-t-elle voulu souligner, pour qu’on ne mette pas tous les cas dans le même panier. On sentait à la fois l’urgence et le dévouement dans le discours de Mme Labelle.
>> Lisez l’article sur complet sue le site du Soleil