Des suggestions de séries, films, documentaires et émissions provenant de toutes les plateformes.

HBO/Crave: I May Destroy You

Après Chewing Gum, l’actrice et scénariste britannique Michaela Coel continue d’explorer avec audace le thème de la sexualité, cette fois à l’ère post-#metoo, dans une série inspirée en partie de sa propre histoire. I May Destroy You raconte le viol d’Arabella, une jeune écrivaine de la scène londonienne. De ce drame, elle ne conserve que des souvenirs confus. Dans sa quête pour recoller les morceaux de sa mémoire, elle découvre qu’elle a été droguée, puis violée. Une série sombre, certes, mais qui n’est pas entièrement dépourvue de l’humour de Michaela Coel.

Dès le 6 juin.

YouTube : Dear class of 2020

VISUEL FOURNI PAR YOUTUBE

Dear class of 2020

C’est un peu le Bal Mammouth des Américains, mais pas seulement. L’événement virtuel, qui sera diffusé sur YouTube, vise à souligner la fin de l’année des finissants du monde entier qui ont vu leurs célébrations annulées en raison de la pandémie. Une pléiade d’artistes, de youtubeurs, de gens d’affaires et d’anciens politiciens seront de la partie pour s’adresser aux finissants ou offrir une prestation musicale. Barack et Michelle Obama ouvriront le bal et seront suivis notamment de Beyoncé, Lady Gaga, Bill et Melinda Gates, Malala Yousafzai, Alicia Keys, Taylor Swift, Condoleezza Rice, Janelle Monae, Lizzo et le PDG de Google Sundar Pichai. Ce marathon virtuel de plusieurs heures se clôturera par un après-bal mettant en vedette le groupe de K-pop BTS.

Le 6 juin dès 15 h.

Regarder l’événement

ICI Explora : Manger

Ceux et celles qui aiment l’entendre parler de la nature avec humour et poésie à la radio apprécieront certainement cette nouvelle série documentaire animée par Boucar Diouf sur ICI Explora. Pendant les quatre épisodes de Manger, Boucar Diouf s’intéresse à autant d’aliments pour en raconter les origines, explorer leur utilisation à travers les époques et discuter avec des producteurs passionnés. Le premier volet de cette série propose un retour sur l’histoire de la tomate et notamment sur les raisons pour lesquelles elle est considérée, à tort, comme un légume dans l’esprit populaire. Une série pertinente alors que l’agriculture, l’achat local et l’autosuffisance alimentaire sont très présents dans le discours ambiant.

Tous les lundis à 21 h, dès le 8 juin.

Netflix: 13 Reasons Why (saison finale)

La première saison de cette série pour adolescents, basée sur une nouvelle de Jay Asher, avait secoué les téléspectateurs avec le suicide de son héroïne, une scène très imagée qui, devant les critiques, a par la suite été retirée. Plusieurs avaient toutefois décroché à la deuxième saison, devant le retour d’Hannah Baker sous forme de fantôme. Si vous n’avez pas quitté le navire, vous serez certainement curieux de voir comment se terminera cette quatrième et ultime saison, la plus courte de toutes avec 10 épisodes. On devine que la bande sera rattrapée par ses mensonges sur le meurtre du camarade Bryce Walker survenu dans la saison précédente.

Dès le 5 juin.

PLANÈTE+ : Les films perdus de la Seconde Guerre mondiale

Avec deux séries aux épisodes diffusés l’un après l’autre, la chaîne Planète + souligne les 75 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La première, USS Enterprise, chroniques d’un porte-avions, s’intéresse au destin de ce navire aux nombreux exploits. La seconde, Les films perdus de la Seconde Guerre mondiale, est nettement plus originale et plus intéressante. En couplant les témoignages de 12 combattants avec de nombreux extraits de films jamais vus, la série reconstitue plusieurs passages du conflit. Ces films, souvent amateurs, sont tournés de près et sans censure. Plusieurs images sont choquantes, mais donnent encore plus d’impact à l’horreur inhérente à cette folie meurtrière.

Tous les jeudis à 20 h et à 21 h.

Télé-Québec : Briser le code

Dans la foulée de la mort de George Floyd aux États-Unis et des manifestations dénonçant les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales, Télé-Québec rediffuse le documentaire Briser le code, qui avait été présenté pour la première fois en janvier dernier. Réalisé par Nicolas Houde-Sauvé, le film donne la parole à des Québécois de diverses origines pour mettre en lumière le « code », cet ensemble de règles non écrites que les personnes racisées ou autochtones doivent respecter pour éviter d’être discriminées ou de déranger. Un rappel nécessaire de la présence, même au Québec, d’un racisme qui est plus qu’anecdotique.

Le 7 juin à 19 h.