À Occupation double, un concurrent ou une concurrente qui en embrasse deux autres, c’est presque la norme. C’est la Pepito Sangria qui délie les langues, que voulez-vous.

À L’amour est dans le pré, le papillonnage, même dans un champ tapissé de fleurs, ça ne passe pas du tout, comme les manigances de Julia et Alexandre P. en 2016.

Après la diffusion de l’épisode de jeudi soir, dans un geste rare, la chaîne V a dû rappeler à l’ordre les téléspectateurs qui ont broyé le tombeur Hugues à la moulinette sur la page Facebook de la téléréalité.

PHOTO FOURNIE PAR V

Hugues, l’un des candidats à L’amour est dans le pré

Très investis dans le parcours amoureux des agriculteurs, les fans de L’amour est dans le pré n’ont pas digéré que le vigneron Hugues Lavoie, 36 ans, joue avec les sentiments de Chloé, 30 ans, qui travaille comme « représentante des ventes sur la route ».

N’oublions pas qu’à la ferme, Hugues a d’abord promis mer et monde à l’agente de bord Maryska, 32 ans, lui proposant même d’acheter des parts dans l’entreprise familiale. Visiblement, Mariska faisait battre le cœur du grand Hugues pas mal plus fort que Chloé.

Peut-être pas, finalement. Hugues a sorti l’artillerie lourde pour charmer Chloé, alors qu’il a, selon toute vraisemblance, choisi Maryska pour le voyage au Mexique. Quel intérêt a-t-il à garder deux ronds de poêle allumés de cette façon ? Et pourquoi Hugues a-t-il embrassé Chloé devant famille et amis s’il a l’intention de l’éliminer bientôt ?

« Hugues a un parcours flamboyant. Il le vit intensément. Et on ne scénarise pas son histoire », m’explique le producteur de L’amour est dans le pré, Martin Métivier, d’Attraction Images.

Le tribunal de Facebook a condamné Hugues avec virulence. Manipulateur, charmeur, attitude bizarre, il ne mérite aucune des filles, il joue une « game comme à Occupation double », Hugues a été salé, poivré et « il y a eu de la modération, car des commentaires s’attaquaient à son apparence physique », selon la production.

Ce type de manigance est plus commun dans les maisons d’Occupation double. À L’amour est dans le pré, on s’attend à plus de sincérité et d’authenticité chez les participants. 

Prenez l’agriculteur Nicolas, 57 ans, de Saint-Anselme, et sa copine Louise, 56 ans. Ils sont tellement mignons, même si Nicolas a tendance à tout verbaliser ce qu’il ressent, dans le moindre microdétail.

Rémy, 30 ans, a également parlé avec son cœur en disant la vérité à Émilie. Pour le producteur laitier de Sainte-Agathe, dans Lotbinière, c’est Ann-Marie l’heureuse élue. Point final.

On devine que le producteur maraîcher Philippe, 24 ans, de Mont-Saint-Grégoire, s’envolera au Mexique avec Jessica, 21 ans. Et comme Jayson, 28 ans, de Princeville, a déjà posé ses lèvres sur celles d’Audrey-Ann, 25 ans, on imagine que c’est elle qui partira dans le Sud.

Il reste encore quatre épisodes de L’amour est dans le pré à diffuser. Celui de jeudi, où Hugues tranchera entre Maryska et Chloé, risque de provoquer du bruit sur les réseaux sociaux, me dit-on. Et n’oubliez pas qu’une des soupirantes se fera bêtement flusher au beau milieu du séjour mexicain. Avez-vous des hypothèses sur son identité ?

District 31, ça tourne !

Il reste neuf jours de tournage pour compléter la présente saison de District 31 à Radio-Canada. À moins d’un avis contraire, la petite équipe travaillera jusqu’au 27 mars pour boucler les derniers épisodes.

Les producteurs et diffuseurs québécois demeurent aux aguets à propos de ce qui concerne la pandémie de COVID-19. En fiction, la plupart des tournages reprennent, en principe, plus tard ce printemps. Mais l’incertitude plane en raison d’éléments incontrôlables.

Par exemple, si l’actrice principale d’un téléroman tombait malade, que se passerait-il avec la production ? Personne ne le sait, tout déboule tellement vite.

Parlant de changements, Radio-Canada a finalement décidé que le prochain Tout le monde en parle nous parviendra en direct du studio 42 de la grande tour. C’était la décision à prendre. Une émission préenregistrée trois jours à l’avance, alors que l’actualité se bouscule d’heure en heure, ça ne peut plus s’appeler Tout le monde en parle.

Le chiffrier du week-end

Le premier En direct de l’univers sans public a été vu samedi soir par 977 000 téléspectateurs. C’est une excellente cote d’écoute. Avec les gens qui restent à la maison par mesure de prévention, on peut s’attendre à une hausse générale des audiences, surtout chez les chaînes d’info en continu.

Dimanche soir, le premier round des duels de La voix a été vu par 1 903 000 fans, tandis que 991 000 curieux ont visionné le Tout le monde en parle le plus silencieux de l’histoire de ce grand plateau.

La vraie nature (968 000) et Vlog (934 000) ont aussi obtenu de très bons scores.

Quant à l’émission spéciale COVID-19 : Découverte en direct à Radio-Canada, elle a réuni 744 000 personnes devant leur téléviseur. Vous pouvez la rattraper sur Tou.tv. C’est instructif sans être alarmiste.