Autour du coronavirus et du blocus ferroviaire, deux sujets incontournables à Tout le monde en parle dimanche, on a parlé du retour d’un champion du monde, de survivalisme et de blagues de « mononcle ». Mais c’est un discours très rafraîchissant sur un théâtre décoincé qui se sera démarqué du lot.

Pionnière du théâtre documentaire, la productrice et dramaturge Annabel Soutar ne craint pas la confrontation, elle la suscite. « Il faut donner de la place aux conflits », croit celle qui a initié J’aime Hydro avec Christine Beaulieu.

Dans L’assemblée, qui porte sur la culture identitaire et la polarisation idéologique, elle permet au public de monter sur scène pour donner son point de vue sur des questions aussi sensibles que le port du voile. « Chaque soir, on a peur que personne ne monte sur scène », mais ce n’est jamais arrivé, se réjouit-elle. « Je crois que si on veut comprendre la violence, il faut être en contact avec la violence », poursuit celle qui travaille sur Projet Polytechnique. Mme Soutar trouve le théâtre beaucoup trop formel ; elle rêve d’un espace populaire, de billets moins chers, qu’on puisse y manger du popcorn et y boire de la bière. « Au théâtre, je me sens tellement à distance », déplore-t-elle.

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