L’été appartient actuellement aux agentes immobilières amazones de la téléréalité Selling Sunset de Netflix (Du soleil à revendre, en version française), qui alimentent les discussions de terrasses ainsi que les sites à potins depuis deux semaines déjà.

L’épeurant promoteur turc Adnan kidnappera-t-il la méchante Davina dans son château de Beverly Hills valant (hum, hum) 75 millions ? Romain le benêt, qui a épousé Mary la saison dernière, prononcera-t-il enfin une phrase 100 % compréhensible, sans grognement ? Divulgâcheur : non, ça n’arrivera pas.

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Mary et Chrishell

Il faut quand même rendre à César ce qui appartient à Romain : il a rapidement percé l’épaisse peau de femme-serpent de Davina. Romain est un des rares à avoir résisté au regard reptilien de la grande brunette, qui a ravi le titre de vilaine en chef à la plantureuse Christine.

Cette troisième saison, offerte depuis le début du mois d’août, renferme encore plus de drames et de cabanes qui n’ont aucun sens.

Des rallonges de cheveux qui flattent les planchers de marbre, un évènement glamour « burger et Botox », d’immenses maisons vides perchées dans les collines de Hollywood, un divorce par texto, un gâteau de mariage qui saigne ou des noces gothico-hivernales à 1 million, Selling Sunset sert à ses fans des rivières de champagne doré sur fond de bisbille de cour d’école secondaire.

Et nous en buvons chacune des gouttes, seigneur. C’est de la télé estivale vide-cerveau, qui ne nécessite aucun effort intellectuel, « exactement comme vos chroniques », me rappelleront sûrement mes détracteurs préférés.

Ce à quoi je répondrai : #TeamChrishell, merci. Et c’est lequel, déjà, Jason Oppenheim ? Le petit chauve aux gros muscles et aux dents blanches ? Ou le petit chauve aux muscles gonflés et au sourire lavabo ?

Dès que je mentionne Netflix dans cette chronique, ma boîte de courriels s’emplit systématiquement de messages courroucés m’accusant « d’être un vendeur de télé payante » ou « de faire de la publicité gratuite à un géant américain ». Soupir.

Comment je vous dirais bien ça ?

Désolé, mais Netflix fait partie du paysage médiatique autant que n’importe quelle chaîne spécialisée. Au pays, plus de la moitié des ménages francophones souscrivent à Netflix, selon un rapport de l’Observateur des technologies médias. C’est énorme.

Et cette plateforme regorge de séries captivantes. Voilà pourquoi je n’arrêterai pas d’en parler, tout en suivant ce qui joue partout ailleurs, bien sûr.

Des nouvelles de Marie-Mai

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La nouvelle docusérie Chez Marie-Mai démarrera le mercredi 23 septembre à 20 h.

La rumeur court depuis plusieurs mois : Marie-Mai ne vivrait plus avec David Laflèche, le père de leur petite Gisèle, née il y a trois ans. C’est bien vrai.

Les deux parents n’habitent plus dans la même maison, mais formeraient toujours un couple, selon la popstar, qui a participé lundi midi au lancement virtuel de la programmation automnale de Canal Vie, une populaire antenne appartenant à Bell Média.

La chanteuse de 36 ans expliquera cette réalité conjugale atypique dans sa nouvelle docusérie Chez Marie-Mai, qui démarrera le mercredi 23 septembre à 20 h. Marie-Mai s’y achète une maison en solo, à Saint-Sauveur, et la retape à son goût avec le designer Érik Maillé.

À travers les rénos et la déco, Marie-Mai redécouvre son autonomie et se « rapproche de son essence » dans un modèle de vie familiale qui brise le moule traditionnel. « On essaie de faire les choses différemment », dit-elle à la caméra.

Parmi les autres nouveautés titillantes de Canal Vie, il y a aussi Célibataires à boutte, où une Louise Sigouin peroxydée suivra le parcours de cinq femmes (trois dans la vingtaine, une dans la trentaine et une dans la quarantaine) à la recherche d’un copain ou d’une amoureuse pendant la pandémie, rien de moins.

L’accompagnatrice est en fait une coach en programmation neurolinguistique (les préférés de mon collègue Patrick Lagacé) et s’appelle Olenny Pelletier. Elle conseillera les participantes entre deux rendez-vous doux. Ça débute le mercredi 23 septembre à 20 h 30.

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Sansdrick Lavoie et Pézie Beaudin animeront Pézie et Sansdrick dans l'décor

Pézie Beaudin et Sansdrick Lavoie, un ancien couple, que nous avons respectivement découverts pendant Occupation double : Grèce et Occupation double : Bali, piloteront leur première émission de rénovation en tandem à partir du mardi 15 septembre à 19 h 30.

Le titre ? Pézie et Sansdrick dans l'décor. Ils sillonneront le Québec à bord de leur camionnette et transformeront une pièce défraîchie qui a grandement besoin d’un redrapage.

En échange, la famille qui les accueille devra faire découvrir à Pézie (la designer) et à Sansdrick (l’ébéniste, très naturel devant la caméra) un attrait touristique de sa région.

La famille Groulx présentera le 11e enfant du clan le jeudi 29 octobre à 20 h. Au menu de cette quatrième saison : les Groulx déménagent et la petite Amaya-Jade, 2 ans, frôle la mort.

Pendant une corvée printanière sur le terrain familial, Amaya a échappé à la surveillance de Pascal et de Tara et est tombée dans la piscine. Elle a été retrouvée inconsciente, puis réanimée par des ambulanciers. Heureusement, elle ne conservera pas de séquelles.

Finalement, La famille est dans le pré visitera des couples célèbres de la téléréalité de la chaîne V (qui s’appellera Noovo dans quelques jours). La docusérie donnera des nouvelles de familles créées à la ferme, dont Jérôme et Jessyca de la deuxième édition, qui ont eu cinq enfants.

Luc et Mélissa, de la troisième saison, sont rendus à quatre enfants, tout comme Ludovic et Jennifer, de la même année.

Mettons que ça met de la pression sur Clara et Gabriel de la cinquième saison, que la cigogne n’a pas encore visités.