Des suggestions de séries, films, documentaires et émissions provenant de toutes les plateformes.

Sur Netflix : La légende de Klaus (V.F. de Klaus)

Les plus impatients peuvent dès vendredi se mettre dans l’esprit des Fêtes avec ce conte animé produit par Netflix, qui propose de retracer l’origine de la légende du père Noël. On y raconte l’improbable amitié entre Klaus, un fabricant de jouets solitaire à l’imposante barbe blanche, et un facteur quelque peu égoïste qui se retrouve affecté dans une ville sinistre du pôle Nord, où personne ne s’envoie de lettres et où tout le monde se déteste. Il convaincra le premier de donner ses jouets aux enfants d’un village gris et déprimant qui a bien besoin d’un peu d’amour et de chaleur. Réalisé par Sergio Pablos (Détestable moi), qui tentait de faire aboutir ce projet depuis 10 ans, le film se démarque en amenant dans le XXIsiècle le dessin animé traditionnel 2D dessiné à la main, à contre-courant de la tangente prise depuis plusieurs années par les grands studios d’animation avec le 3 D, et avec son message anti-haine inspirant. Un film qui pourrait se démarquer aux prochains Oscars, à regarder en famille, collé collé.

Dès le 15 novembre

Sur ICI Explora : Virus — la menace invisible

Les images des victimes sont repoussantes. Les chiffres le sont tout autant. Autour de 500 millions de morts au XXe siècle seulement. Avec la grippe et l’Ebola, le virus de la variole a été une catastrophe dans l’histoire de l’humanité, nous dit le premier épisode de cette série de trois consacrée aux virus. Et si le virus de la variole a été éradiqué avec l’arrivée des années 80, il reste potentiellement létal et pourrait devenir une arme biologique du fait qu’on en a conservé des échantillons pour étude ou, pire encore, avec l’aide de la biologie de synthèse. D’ailleurs, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les autorités américaines ont fait l’horrible constat qu’elles ne possédaient que 90 000 doses de vaccin. Dix-huit mois plus tard, les États-Unis avaient produit et stocké 220 millions de doses.

Demain à 21 h

En location/DVD : La guerre froide (V.F. de Cold War)

Ce drame du réalisateur polonais Pawel Pawlikowski — lauréat de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère avec son précédent opus, Ida — nous plonge en pleine guerre froide, durant la montée du communisme en Pologne, dans les années 50. Dans ce magnifique film tourné en noir et blanc, qui a reçu d’élogieuses critiques (dont le Prix de la mise en scène à Cannes en 2018), on suit les destins croisés de Zula (Joanna Kulig), chanteuse et danseuse de talent, et de Wiktor (Tomasz Kot), son professeur et mentor, pianiste et directeur d’orchestre, qui est aussi son amant. L’action se déroule entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème de l’époque, donnant à voir un amour impossible sur fond d’époque impossible, porté de belle façon par la musique.

Dès le 19 novembre

Sur Netflix : The Crown

La populaire série The Crown, lauréate d’un Golden Globe pour la meilleure série dramatique, revient avec une troisième saison qui s’annonce fort prometteuse, alors que l’actrice primée aux derniers Oscars pour son rôle dans The Favourite (où elle jouait la reine Anne), Olivia Colman, reprend le rôle de la reine Élisabeth II, auparavant interprétée par Claire Foy. Tobias Menzies se glisse dans la peau du prince Philip, alors que Helena Bonham Carter incarne la princesse Margaret. Ce nouveau chapitre couvre la période de 1964 à 1977, durant laquelle Harold Wilson (joué par Jason Watkins) a été premier ministre à deux reprises (1964-1970 et 1974-1976), alors que la série s’attarde à nous faire découvrir les jeux de pouvoir qui se trament dans les coulisses de la famille royale. Pour les curieux, non, la princesse Diana ne sera pas de cette troisième saison, puisqu’elle a rencontré le prince Charles en 1977, mais Camilla Parker Bowles y fera une apparition, interprétée par Emerald Fennell.

Dès le 17 novembre

Sur HBO/Crave : Ernie & Joe : Crisis Cops

Ce film documentaire fait écho à tous ceux qui plaident pour une force policière plus humaine, empathique et axée sur la communication. Dirigé et produit par Jenifer McShane (Mothers of Bedford), le documentaire suit Ernie Stevens et Joe Smarro, deux policiers basés à San Antonio, au Texas, qui interviennent quotidiennement auprès de personnes en crise. On y documente leur approche innovante aux résultats probants, qui prend en compte les problèmes de santé mentale des individus et ouvre la porte à des interventions policières faites autrement, où la compassion prend le dessus sur l’utilisation de la force et des armes à feu.

Dès le 19 novembre à 21 h