Absurdes, hilarants et souvent mémorables, les sketchs de Like-moi! provoquent non seulement les fous rires des téléspectateurs et des internautes, qui transforment plusieurs capsules vidéo en succès viral, mais également... ceux des comédiens eux-mêmes. Alors que la quatrième saison arrive sur Club Illico le 14 février prochain, l'auteur Marc Brunet et six des interprètes originaux racontent leurs meilleures anecdotes de tournage.

Marc Brunet

«Je m'implique surtout sur le tournage des sketchs Je choisis Jonathan, étant donné l'importance du ton, du look et de la possibilité d'ajouter des gags visuels. Quand Florence jouait Barbarella-Johanne, elle était juchée sur des talons ridiculement hauts et elle devait simplement se rendre dans le cadre de la caméra. Elle avait tellement de difficulté à marcher qu'elle et les gars ne pouvaient pas se retenir de rire. Je me suis donc arrangé pour la faire partir du plus loin possible, du fin fond de son palace à Boucherville, pour que son arrivée soit interminablement drôle.»

Florence Longpré

«Il y a vraiment beaucoup de bloopers en tournage, mais je me souviens d'un sketch qui n'a pas encore été diffusé. On tournait en après-midi, après le lunch. C'était un texte difficile à apprendre, à la Marc Brunet, avec plusieurs phrases qui se ressemblent. Guillaume Lambert avait mangé quelque chose qui lui donnait mal au coeur et son ventre faisait tellement de bruit qu'il nous déconcentrait. Ça nous a pris deux heures de plus pour le terminer! Et on l'entend quand même dans la prise qu'on a gardée. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait au son...»

Photo Ivanoh Demers, Archives La Presse

Florence Longpré

Guillaume Lambert

«Dans les sketchs à tendance documentaire sur la pornographie, je joue Guillaume Lambert le producteur porno, alors que Karine joue Caresse Dubois, avec les seins montés dans la face et elle mesure sept pieds deux pouces. On montre parfois des positions de porno qu'on filme à 7 h du matin. Et quand je dois jouer des insanités, qui seront masquées par des bruits après coup, je dis les choses les plus vulgaires du monde pendant une minute. Karine ne doit surtout pas rire, sinon ça décolle. Mais tout le monde pleure sur le plateau.»

Photo Edouard Plante-Fréchette, Archives La Presse

Guillaume Lambert

Karine Gonthier-Hyndman

«Durant le premier sketch de Profil féminin, Florence et Philippe-Audrey faisaient une démonstration de ce qu'on expliquait. Quand on parlait de positions sexuelles, ils ne savaient pas s'ils devaient être physiquement explicites. C'était le troisième jour de tournage de l'émission. Tout le monde était un peu gêné. Katherine et moi, on avait déjà de la difficulté à faire le texte, alors qu'elle ne rit jamais... on dirait qu'elle n'a pas d'âme ! Ils faisaient des trucs pas rapport en léotards beiges et on a tellement ri que l'équipe technique a dû quitter le plateau. Même Katherine a cédé au rire!»

Photo David Boily, Archives La Presse

Karine Gonthier-Hyndman

Katherine Levac

«Yannick De Martino est une des personnes qui me font le plus rire dans la vie. Je deviens rapidement spectatrice de ce qu'il fait et j'ai du mal à rester concentrée quand il joue son personnage inspiré des influenceurs. Dans la vie, Yannick est assez calme et son delivery est très neutre, mais pour jouer le youtubeur, il est complètement sorti de sa zone de confort. Il était vraiment drôle! C'était une belle parodie qui n'est pas si loin de la réalité. On a beau vouloir exagérer, des fois, ce n'est pas très différent du réel, heureusement ou malheureusement...»

Photo Edouard Plante-Fréchette, Archives La Presse

Katherine Levac

Marie-Soleil Dion

«Durant le tournage d'un sketch des années 60, on jouait des jeunes qui dansent dans un club avec des costumes yéyé. Florence et moi, on était au premier plan, alors que Karine dansait sur un cube à l'arrière avec une jupe super courte. Lorsqu'on a terminé la scène, on a réalisé qu'il fallait recommencer au complet, parce qu'on voyait ses bobettes tout le long. Quand on a repris, elle ne bougeait presque plus. Elle était toute pognée et ses bras restaient le long de son corps, parce qu'elle ne voulait pas qu'on voie ses sous-vêtements.»

Photo Marco Campanozzi, Archives La Presse

Marie-Soleil Dion

Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques

«Après trois ans, on est de plus en plus à l'aise de jouer ensemble et c'est plus difficile de se surprendre. Mais une des fois où j'ai le plus ri, c'est quand Florence a fait une parodie de l'émission Les dragons, qui a été tournée avant les scandales. Disons que les participants ne sont pas toujours des gens qui arrivent avec des inventions dignes d'un prix Nobel, et Florence jouait quelqu'un qui n'a aucun charisme, genre zéro. Autant elle est énergique, charismatique, mais sans rien à dire quand elle joue Gaby Gravel, autant c'est de l'anti-Gravel dans ce sketch.»

Photo Ivanoh Demers, Archives La Presse

Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques