Des suggestions de séries, de films, de documentaires et d’émissions provenant de toutes les plateformes.

Sur Club Illico : Meurtriers sur mesure

Après Le dernier soir, diffusée pendant l’été sur l’Extra de Tou.tv, une autre série de « true crime » québécoise arrive sur nos écrans, cette fois sur Club illico. Meurtriers sur mesure replonge dans une affaire judiciaire qui a secoué l’Abitibi il y a 30 ans. Le 12 mars 1990, le corps de l’adolescente Sandra Gaudet est retrouvé à Val-d’Or. Deux hommes de Senneterre, Billy Taillefer et Hugues Duguay, ont été reconnus coupables. Mais l’enquête et le procès ayant été minés d’irrégularités, ils ont été relâchés en 2006. Si le meurtrier est quelqu’un d’autre, il court toujours. Réalisée par Martin Paquette et Izabel Chevrier, cette série, construite en sept épisodes d’une heure, est inspirée du livre Meurtriers sur mesure : l’énigme de Val-d’Or du criminologue Jean Claude Bernheim, paru en 2017 et réédité ce mois-ci.

Dès aujourd’hui.

Sur Netflix : The Politician (v.f. Le politicien)

Le mirobolant contrat de 300 millions de dollars qu’a signé Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee, American Horror Story) avec Netflix commence à porter ses fruits. Sa première création originale pour le géant américain de l’écoute en continu prend la forme d’une comédie politico-satirique qui met en lumière les travers de la politique américaine (élitisme, manipulation, ambition à tout prix). Le sujet n’est pas nouveau (allo, House of Cards !), mais la prémisse est originale. Pendant huit épisodes, on y suit Payton (Ben Platt), un étudiant qui tente de se faire élire à la présidence de son école secondaire huppée, une étape essentielle à l’atteinte de son objectif ultime : devenir président des États-Unis. Appuyé par plusieurs grandes pointures hollywoodiennes (Gwyneth Paltrow, Jessica Lange, Bette Midler), ce Glee à saveur politique arrive à point, en pleine campagne électorale américaine. Mais saura-t-il se démarquer dans l’offre abondante des différentes plateformes d’écoute en continu ? Ce n’est pas certain.

Dès le 27 septembre.

Sur Canal D : Trois étrangers identiques

Présenté sur grand écran l’an dernier, le documentaire Trois étrangers identiques (Three Identical Strangers) du Britannique Tim Wardle a obtenu un succès critique et récolté le prix spécial du jury pour le récit au festival de Sundance. Avec raison. Le récit est tout aussi surréaliste que complexe. À New York, en 1980, David Kellman, Bobby Sharfran et Edward Galland, alors âgés de 19 ans, découvrent par hasard qu’ils sont des triplés identiques. Bébés, ils avaient tous trois été adoptés par des familles différentes sans jamais connaître l’existence des autres. La joie des retrouvailles passée, leur histoire prend une tournure plus sombre alors qu’un journaliste d’enquête découvre qu’ils ont sciemment été séparés à la naissance dans le cadre d’une étude scientifique sur l’apport de l’inné et de l’acquis chez les jumeaux identiques. Soutenue par de nombreuses archives visuelles de l’époque et quelques reconstitutions, la réalisation est un peu convenue, mais l’histoire, tellement captivante.

Ce soir à 22 h.

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Lex et Wasiu

Sur l’Extra de TOU.TV : Lex et Wasiu : La base

Le duo montréalais Lex et Wasiu, qui nous a offert des conseils d’étiquette humoristiques sur Vice, est de nouveau réuni dans une série de 20 courtes capsules mises en ligne sur l’Extra de TOU.TV. Lex Garcia, chanteur du groupe Small Talk, et Wasiu, rappeur, reçoivent 20 personnalités publiques (Maripier Morin, Hubert Lenoir, Cœur de pirate) pour discuter de sujets de la vie courante, dans une ambiance très décontractée. Lex et Wasiu rencontrent Marilou : ça promet !

Dès aujourd’hui.

PHOTO FOURNIE PAR STUDIOCANAL

Brigitte Bardot

Sur StudioCanal : Programmation spéciale Brigitte Bardot

Brigitte Bardot aura 85 ans samedi, et pour souligner son anniversaire, la chaîne StudioCanal, dédiée au cinéma français, diffusera tous les soirs jusqu’à dimanche un film qui lui est consacré. Car avant d’être une militante pour le droit des animaux, B.B. a été l’égérie du cinéma français des années 50 et 60 et symbole de l’émancipation des femmes. Au programme : Les femmes de Jean Aurel, Cette sacrée gamine de Michel Boisrond, Le repos du guerrier de Roger Vadim (son ex-mari) et À cœur joie de Serge Bourguignon. On ne parle pas ici de films cultes, mais pour les fans de B.B., c’est l’occasion de voir ou de revoir des morceaux moins connus de sa filmographie.

Du 26 au 29 septembre, à 20 h.