(Beverly Hills) L’avenir de Big Little Lies est aussi incertain que le destin judiciaire de ses protagonistes.

Le responsable de la programmation à HBO, Casey Bloys, soutient qu’il ne veut pas commander une troisième saison « juste pour le faire ». Il avait déclaré un peu plus tôt devant un parterre de critiques de télévision qu’il ne voyait pas d’histoire évidente à poursuivre sur une troisième saison.

On ne sait pas non plus si la controverse entourant la réalisatrice de la deuxième saison, Andrea Arnold, constitue un facteur dans la décision de continuer. Mme Arnold aurait perdu le contrôle du produit final au profit du producteur exécutif et réalisateur de la première saison, Jean-Marc Vallée, et du créateur, David E. Kelley. Le réalisateur québécois a remonté certaines scènes tournées par Mme Arnold, apparemment pour conserver le ton et le style visuel de la série.

Casey Bloys, qui a loué le travail d’Andrea Arnold sur la série, a déclaré mercredi qu’il y avait eu « beaucoup de désinformation » autour de cette affaire. Les réalisateurs télé n’obtiennent généralement pas le contrôle final de la création, a déclaré M. Bloys.

« On n’a jamais promis à Andrea de laisser libre cours à sa liberté de création […] Nous étions clairs et elle a compris que nous ne cherchions pas à réinventer la série », a-t-il soutenu.

Lorsque la série s’est terminée dimanche dernier, les cinq femmes qui portaient en elles un obscur secret se dirigeaient vers le poste de police de Monterey. On pouvait aisément penser que des aveux étaient à venir – et peut-être, du coup, une autre saison pour le drame à succès produit par Nicole Kidman et Reese Witherspoon.

Mais M. Bloys a assuré que cette fin ne reflétait pas une décision de laisser la porte ouverte à d’autres « Petits secrets, grands mensonges », inspirés du roman de Liane Moriarty.