Une amitié très forte s’est tissée entre les acteurs du Chalet durant les cinq dernières années ponctuées de tournages automnaux. Témoignages.

Félix-Antoine Tremblay, alias Frank

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Félix-Antoine Tremblay, alias Frank

« C’est vraiment un privilège de rentrer dans le cœur des jeunes. Et j’ai l’impression que [Le chalet] a aussi changé beaucoup de choses dans les familles. Les parents se sont ramassés à le regarder, sans s’attendre à accrocher. Mais tellement de parents viennent nous dire que ça leur fait un beau moment en famille. Ça met la table à des discussions sur des problématiques, des réalités parfois difficiles à aborder. […] Là, on est déjà en deuil monumental, mais on n’a pas encore franchi les moments de l’année où ces étapes autour du tournage n’existeront plus. Fin août, quand on reçoit les textes. En septembre, quand on se réunit pour répéter. Le début du tournage. Je n’ai pas encore vécu d’automne sans ça. Et ça reste imprégné dans mon corps et dans mon cœur. »

Catherine Brunet, alias Cath

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Catherine Brunet, alias Cath

« C’est un peu grâce aux producteurs [du Chalet], Passez Go, que j’ai recommencé à vouloir faire de la télé. Après Ramdam et Le monde de Charlotte, j’étais un peu brûlée, je ne trouvais plus mon fun nulle part, sauf dans le doublage. […] Ça fait longtemps que je me demandais pourquoi il n’y avait pas de séries au Québec comme les One Tree Hill ou Dawson de ma génération. […] J’ai découvert que Passez Go tripait sur les bons shows jeunesse et, quand ils ont eu l’idée d’une émission sur de jeunes skieurs et qu’ils m’en ont parlé, j’ai eu envie d’embarquer. […] J’ai l’impression que Le chalet a révolutionné quelque chose. Et que ça a ouvert une porte. »

Sarah-Jeanne Labrosse, alias Sarah

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Sarah-Jeanne Labrosse, alias Sarah

« Le chalet, pour moi, c’est cinq ans à grandir en tant que personne et en tant qu’actrice, aux côtés de gens rares. Dans un projet de rêve. Je ne sais pas si je retrouverai un jour un projet sur lequel je trouve un tel équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle et j’en serai éternellement reconnaissante à Chalet. Ce projet fera écho en moi à jamais. Et j’espère que de par ses sujets, son audace, son authenticité, il fera écho longtemps chez les gens qui ont suivi la série », a écrit la comédienne dans un message transmis à La Presse.

Julianne Côté, alias Lili

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Julianne Côté, alias Lili

« Le chalet m’a apporté une palette de jeu plus grande, ça m’a fait explorer des zones que je n’avais jamais explorées. […] On jouait de jeunes adultes et à cet âge-là, les émotions sont un peu décuplées, de par la force de la vie et de ce qui bouillonne en dedans quand on est ado. […] On se rendait compte par les réseaux sociaux ou quand on rencontrait les jeunes que ça avait bouleversé la vie de certains, ça les avait apaisés aussi. C’est rare et ça me rend fière. […] C’était notre baume, chaque année, de se retrouver à l’automne. Ce qu’on a vécu depuis cinq ans – nos amours, nos espoirs, nos tristesses –, on l’a tous partagé. Et en dehors, on se voyait encore. Ça n’arrivera probablement plus jamais d’avoir une gang comme ça. »

Karl Walcott, alias Charles

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Karl Walcott, alias Charles

« Les gens de l’émission, je les considère comme une deuxième famille. Si j’ai la chance de revivre quelque chose de presque aussi bien, je vais être heureux. C’est le rôle qui a changé ma vie. […] Et j’ai réalisé avec le temps que je ne fais plus ce que je fais pour plaire autant qu’avant, mais plus pour le message qu’on met en histoire. […] Je ne pensais pas qu’une série jeunesse québécoise pouvait [atteindre] les jeunes comme on l’a fait. Le côté rebelle du Chalet, c’est qu’on a dit les vraies choses aux jeunes. C’est ça, la merveille. »

Antoine Pilon, alias Antoine

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Antoine Pilon, alias Antoine

« Ce qui était particulièrement intéressant et formateur pour nous tous, c’est qu’on avait beaucoup de liberté dans la création de nos personnages et une possibilité d’apporter beaucoup de nous autres là-dedans. […] On a toujours dit que ç’a un peu été notre école. […] Arrêter après cinq saisons, ç’a été une décision prise de façon consciencieuse, c’était calculé. C’était difficile de laisser aller [l’émission], mais tant qu’à devoir le faire, je pense qu’on a choisi le meilleur timing, où on était au [summum] de notre bonheur et de la qualité de notre show. Pour ces raisons, ça se vit relativement bien, mais, pour les mêmes raisons, c’est d’une tristesse inimaginable. »