Un invité de La Presse se positionne sur des sujets qui marquent son actualité. Cette semaine: Jean-Philippe Wauthier.

À compter du 21 mai à 21 h, Jean-Philippe Wauthier pilotera aux côtés de Rebecca Makonnen Le beau dimanche à ICI Radio-Canada Télé. L'animateur est aussi à la barre de l'émission radiophonique La soirée est (encore) jeune, ainsi que Les dieux de la danse.

La légèreté dans les émissions estivales: Pour

«Faut être léger de temps en temps! Et je pense que la légèreté ne veut pas dire la vacuité. Dans le sens que la légèreté peut être un peu de divertissement dans du contenu. Il y a moyen d'être léger et pertinent en même temps. On ne peut quand même pas écouter des téléjournaux pendant 24 heures à la télévision.»

L'animation en solo: Contre

«C'est plus l'fun en gang! C'est plus facile d'être créatif en groupe, c'est plus facile de trouver de bonnes idées. Quand tu as une bonne gang, c'est bien difficile de se tromper. Mais c'est difficile de trouver une bonne gang. C'est pour ça qu'avec Rebecca Makonnen, c'est facile. On se connaît depuis tellement longtemps. C'est dur de créer des chimies. Au gala des Gémeaux, avec Éric Salvail, on s'entend bien et cela a fonctionné. Mais c'est rare que ça arrive du premier coup comme ça.»

Julie Snyder à Radio-Canada: Pour

«Elle est divertissante, Julie! C'est sûr que je vais l'écouter [elle animera 5 à 7 aux Îles à ICI Première]. On lui a même donné un petit coup de main à la petite Julie en l'invitant à La soirée est (encore) jeune. Et il faut dire que Julie est une bonne invitée. Faut pas sous-estimer le pouvoir d'une bonne invitée. Lorsqu'elle va quelque part, Julie, elle se prépare. Ça, c'est hot! Pour un show, pour un intervieweur, ça n'a pas de prix. J'aimerais ça travailler avec elle, d'ailleurs! Me semble qu'une coanimation avec Julie, sans aucun doute, nous aurions du fun

L'élection d'Emmanuel Macron: Pour

«Tu ne peux pas être contre! Tu peux juste être pour. Ce n'est pas ça qui frappe là-dedans. C'est le 34 % pour Le Pen. C'est un drôle de système électoral qu'ils ont, aussi bizarre que celui des Américains. À la limite, celui des Français donne une vraie chance à la majorité des voix. Mais en même temps, ça écarte tellement d'autres trucs. Bref, je ne pense pas qu'il faut être contre. Comme ceux qui ont voté contre Clinton, mais qui étaient contre Trump. Parce qu'ils se disaient que ce n'était pas une bonne candidate. Mais à quel point ça va mieux avec Trump? Il y en a qui regrettent, c'est clair.»

Les milléniaux: Pour

«C'est notre public de demain, c'est nos citoyens de demain. C'est eux qui vont élire nos gouvernements, faut être "pour" en tabarouette. Faut être même plus que "pour"! Il faut être conscient qu'ils sont là, conscients de leurs besoins et de leurs manques. Je le répète, il faut être "pour" en tabarouette. Sinon, on est dans la marde longtemps.»

Les araignées: Contre

«C'est une espèce qui ne devrait pas être sur Terre! J'ai peur des araignées, j'ai peur! Et des petites araignées, ça m'écoeure. Si tu me dis qu'il y a une tarentule dans la chambre et que je ne sais pas où elle est, oublie-moi! Si je vais visiter quelqu'un qui a une tarentule et qu'il me dit qu'elle s'est sauvée et qu'il ne sait pas où elle est, je ne peux pas rester dans la maison.»