Attrapée au vol à la fin de sa journée de tournage des Pays d'en haut, où elle reprend son rôle de Donalda, Sarah-Jeanne Labrosse retrouvera aussi bientôt, pour quelques jours, le personnage de Gabrielle, fille de Patrick Huard dans Bon Cop, Bad Cop.

Et ces jours-ci, si on peut la voir au petit écran dans la série Web Thérapie à TV5, c'est sa voix qui est «en vedette» sur le grand, puisqu'elle incarne l'adorable Gidget, poméranienne follement romantique, fabuleusement débrouillarde et éperdue d'amour pour un terrier, dans le film d'animation Comme des bêtes.

«J'ai l'habitude de faire des voix. J'en fais depuis mon tout premier film, Un été avec les fantômes (2003), qui a été tourné en anglais et où je me suis doublée. Depuis, j'en ai fait... Oh, ça ne se compte pas! Je peux en faire plusieurs fois par semaine. Et j'adore ça. Plus on a de l'expérience, plus on s'améliore et moins on a de stress.»

Gidget, c'était pour elle du bonbon enrobé dans du bonbon. D'abord, le travail sur les films d'animation, «c'est toujours trippant». Et ce film-ci, qu'elle a «vu et adoré», est très réussi. En plus, il met en scène des animaux.

Or, Sarah-Jeanne Labrosse aime beaucoup les bêtes. Elle a deux chats de Bengal. Ceux qui l'appellent ou la fréquentent sur les médias sociaux le savent. Elle en donne régulièrement des nouvelles. Ces jours-ci, le message de son cellulaire nous rassure même sur leur sort. «Ils vont dehors et je reçois de multiples messages tous les jours de gens qui pensent qu'ils sont perdus.»

Plus sérieusement, Sarah-Jeanne Labrosse, aimée des jeunes (avec raison) et de leurs parents (aussi avec raison), ne sera pas au petit écran à l'automne - «pour la première fois depuis longtemps» - mais tournera la prochaine saison du Chalet. «C'est à peu près tout, ce sera plus relax que depuis quelques années, mais c'est bien ainsi», dit-elle, philosophe. Une pause avant de reprendre... le collier.

Musée: Le pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ

«J'étais à Québec pendant le Festival d'été et j'en ai profité pour aller le visiter. C'est très beau, hyper lumineux, super cool, éclectique et captivant. J'y ai ri, j'y ai été touchée. J'ai même mangé là: la nourriture était excellente et le service, vraiment sympathique.»

Film: Victoria de Sebastian Schipper

«On le trouve sur Netflix. C'est un film de 2h14 min qui a été tourné... en 2h14 min, à Berlin, en temps réel et en un long plan-séquence. Ça commence vers 4h quand une Espagnole sort d'une boîte de nuit et rencontre quatre jeunes Allemands. Il y a beaucoup d'improvisation. Et ça marche vraiment bien, c'est passionnant, on ne voit pas le temps passer.»

CD: Human Human

«Ce sont des Québécois qui chantent en anglais. Ils vont sortir un nouvel album à l'automne, The Last Scene of the Monuments, et le clip du premier extrait, Monuments, est déjà disponible. Il a été réalisé par un des membres du groupe, et c'est splendide. La musique est à la fois intense et envoûtante, moins pop que ce qu'on trouvait sur leur album précédent, RUN. Je l'écoute en boucle.»

Livre: Les maisons de Fanny Britt

«Je ne l'ai pas fini parce que je travaille trop en ce moment [rires], mais j'y pense tout le temps, j'ai hâte d'y retourner et... je peux déjà le recommander! J'aime l'écriture de Fanny Britt, brillante, simple, pleine de superbes métaphores. On ressent les choses, ça coule. Si j'écrivais, j'aimerais avoir cette plume-là.»

Livre: Même ceux qui s'appellent Marcel de Thomas O. St-Pierre

«C'est un premier roman très introspectif et plein d'autodérision, très actuel, drôle, fidèle à la réalité d'un Montréalais "mile ender" qui n'arrive pas à se brancher sur ce qu'il veut faire dans la vie. On suit un gars qui se rend à un party auquel il n'a pas envie d'aller, et qui va s'auto-saborder. J'ai ri aux éclats à plusieurs reprises en le lisant.»