De retour ce soir dès 22h pour une seconde saison d'En mode Salvail sur les ondes de V télé, Éric Salvail recevra Maripier Morin et son fiancé, le joueur du Canadien Brandon Prust, ainsi que Patrick Huard le temps d'une émission spéciale d'une heure. L'animateur a répondu aux questions de La Presse.

Quel est le plus gros changement apporté à En mode Salvail cette saison?

On est dans la continuité. À part en ce qui concerne quelques éléments de décor qui me tapaient sur les nerfs comme le plancher ou les sofas! On les a remplacés!

L'invité que tu promets à ton public de recevoir cette année?

J'aimerais avoir Jimmy Fallon, ou tout du moins tourner quelque chose avec lui. Je suis allé à assister à son talk-show et je lui ai parlé pendant un problème technique avec mon anglais approximatif! Il m'influence beaucoup. Toute l'équipe d'En mode Salvail est là-dessus depuis un an. On ne lâche pas le morceau, on a même kidnappé le panda qu'il a dans son émission pour le pousser à venir le récupérer!

Tu as déjà tourné une douzaine de topos qui seront diffusés au cours de la saison dont un dans lequel tu t'es transformé en personnage de l'émission Les Détestables. Comment s'est déroulé le tournage?

On a fait deux topos dans lesquels j'étais transformé en personne âgée et j'avais emprunté des costumes aux Détestables. Personne ne m'a reconnu de toute la journée! J'ai fait ça avec Carmen Sylvestre [une des comédiennes de l'émission] qu'on va avoir en entrevue au moment de présenter son topo. On a tourné dans un centre d'achat et dans une épicerie et ça a donné lieu à des moments absolument délicieux! Le fun que j'ai eu à faire ça! J'allais manger et boire dans le verre des gens pour recracher ensuite dans leur assiette. Ou encore j'allais avec Carmen et on faisait semblant d'aller faire l'amour dans les cabines d'essayage!

Tu as l'air de beaucoup t'amuser!

Cette année, c'est particulièrement le cas. Il y a une certaine légèreté par rapport à l'an dernier où on commençait le 28 octobre et on n'avait même pas encore fait le pilote à pareille date. J'étais dans tous mes états je ne savais pas si on avait le bon ton. J'avais mille angoisses à la seconde. Maintenant, on sait que le décor et la formule fonctionnent. On n'a plus qu'à remplir ça avec des idées un peu folles! Le plus drôle c'est que les artistes acceptent et demandent même à participer. Ça a été le cas de Bruno Blanchette avec qui on a tourné un topo et Coeur de pirate qui voulait faire une recette pompette. Ils embarquent dans notre folie où on peut faire n'importe quoi pourvu qu'on soit drôles. On a même appelé Lise Dion pour lui demander si elle avait envie qu'on la «match», car elle est célibataire. On a fait des auditions avec elle et on a eu un fun incroyable! Ces personnalités ne font certainement pas ça pour le cachet minimum de l'UDA qu'ils reçoivent, mais bien pour le plaisir de venir s'amuser avec nous.

Quel a été ton meilleur coup lors de la première saison d'En mode Salvail?

Sûrement Stromae, qu'on a suivi au milieu de la foule au Quartier des spectacles et dans le métro. Sinon François Pérusse, qui me doublait pendant l'entrevue.

Et ton plus mauvais coup?

Un soir on est sorti dans le Quartier des spectacles en direct pour jouer à un jeu avec Marie-Ève Janvier. C'était tellement plate! Le jeu ne marchait pas, on ne voyait rien, on était gelé et il me restait encore cinq minutes à combler! On a aussi essayé des nouveaux fauteuils, dont des «bean bag» avec les Trois accords et ça a été un désastre.