À compter du 6 mai, Jacynthe René présentera Vive, une nouvelle émission mettant en vedette sa quête de bien-être, sur la chaîne spécialisée Moi&cie.

Depuis près de 15 ans, la comédienne s'efforce de bâtir son jardin d'Éden au sein de son foyer. Après avoir partagé ses expériences dans un livre puis un magazine web, elle le fera désormais dans sa propre émission. Que ce soit par une rencontre, un aliment, une façon de faire les choses, un exercice ou une trouvaille pratique qu'elle a testée et intégrée à sa vie, Jacynthe invite les téléspectateurs à découvrir son univers en recevant chez elle sa famille, ses amis et complices qui l'inspirent.

«Je veux partager mes inspirations et mes bonnes idées dénichées autour de moi. Je fais tout à la maison, même mon savon à lessive», explique Jacynthe René, qui est la conceptrice et productrice au contenu de Vive.

La comédienne a radicalement changé de vie au début de la vingtaine en devenant végétarienne et en adoptant une toute nouvelle philosophie de vie.

«J'ai choisi à cette époque d'arrêter de me détruire. J'étais assise chez moi, complètement perdue et vraiment pas en santé, vraiment pas attrayante, et je me suis dit: qu'est ce que je fais? J'ai choisi la vie à ce moment-là. Je me suis penchée sur ce qui était constructif et ce que j'aimais», explique celle qui a ensuite ouvert à Delson l'école primaire des Cheminots, un établissement d'éducation alternative, puis un jardin de 500 000 pieds carrés voué à la culture de fruits, pour accueillir les enfants.

Jacynthe René publiera un livre de recettes détox gourmandes fin août. Elle sera aussi de retour dans la série Les jeunes loups l'automne prochain et produira un documentaire sur les facteurs d'épanouissement des enfants à l'école.

Q / R

Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier?



Très jeune, je voulais déjà être comédienne, mais je ne pensais pas que je pouvais le faire. C'est seulement à 23 ans que j'ai réfléchi à ce que j'aimais et conclu qu'il n'y avait rien d'autre qui pouvait me rendre plus heureuse. Ça m'a réussi, puisque, lors de ma première audition, j'ai décroché le rôle de Caroline dans Diva.

Ta première fois devant la caméra?



Je me souviens très bien de la fois où j'ai décroché mon premier contrat. J'étais dans une cabine téléphonique et on m'a annoncé que j'étais prise dans une pub pour Always!

Quel autre métier aurais-tu aimé faire?



J'avais fait un bac en sciences pures pour devenir médecin sans frontières. Ma mère est infirmière et, quand on habitait en Côte d'Ivoire, elle aidait dans les dispensaires. J'aimais l'accompagner et donner un coup de main. Mais je n'aurais pas été très bonne, j'ai très peur du sang!

Une série qui t'allume en ce moment?



Je suis très série! C'est un besoin, le soir, de laisser la journée derrière moi et d'en regarder une dans les bras de mon chum. Surtout Downton Abbey. J'adore le personnage de Lady Mary Crawley, la fille aînée de la famille. Elle a tout un caractère et est en même temps d'une élégance!

Le film qui t'a le plus marquée?



La mélodie du bonheur. Mon frère aîné est musicien et on s'installait dans le salon pour chanter les chansons de la famille von Trapp. J'aime le fait que ce soit une histoire vraie. On est même partis un jour en famille en Autriche en Westfalia!

La chanson qui te rappelle le plus ton enfance?



Peut-être Edelweiss de La mélodie du bonheur. Les chansons folkloriques me rentrent dans le coeur et m'émeuvent aux larmes. J'ai dansé longtemps avec la troupe des Mutins de Longueuil. C'était ce qui était le plus important dans ma vie.

La chanson qui te rappelle ton premier amour?



Corey Hart et les chansons des années 80 me donnent des frissons. Ça me rappelle mes premiers slows.

Qu'est-ce que tu écoutes pour te défouler?



J'écoute du Shakira pendant que je «danse-jogge». J'ai la chance de ne pas avoir de voisins qui me regardent, sauf un renard qui sort d'un buisson! Je me défoule vraiment en 10-15 minutes et je reviens vivante.