La personnalité américaine Joan Rivers a refusé de s'excuser après avoir comparé son séjour dans la chambre d'amis de sa fille à la situation de trois femmes tenues en captivité pendant des années à Cleveland.

Rivers et sa fille ont discuté de leur émission de téléréalité, mardi, à l'émission de NBC Today lorsque la comédienne s'est plaint de sa situation, indiquant que «ces femmes dans le sous-sol à Cleveland avaient plus d'espace» qu'elle n'en avait lorsqu'elle a séjourné chez sa fille.

Joan Rivers a déclaré au journal de Cleveland The Plain Dealer qu'elle avait fait une blague à titre d'humoriste. Elle a ajouté que les femmes sont aujourd'hui libres et que les gens devraient maintenant passer à autre chose.

Sa relationniste a confirmé que Rivers s'était entretenue avec un journaliste, mais a ajouté que sa cliente ne pouvait être jointe pour commenter, jeudi.

Par communiqué, les avocats de deux des victimes, Amanda Berry et Gina DeJesus, ont qualifié les remarques de blessantes et demandé des excuses.

Berry, DeJesus et une troisième femme ont réussi à se sauver de leur ravisseur, Ariel Castro, l'an dernier.