À partir de lundi 21h sur les ondes de TVA, Julie Perreault incarnera, dans Les jeunes loups, Claudie St-Laurent, copropriétaire et éditrice du Matin, un journal papier prêt à tout pour faire sa place sur le web.

C'est encore un peu fébrile que la comédienne est sortie du visionnement des deux premiers épisodes de la nouvelle série télé cosignée par Réjean Tremblay et sa fille Roxanne.

«Je n'avais encore vu aucune image ! Ça répond vraiment à la commande du divertissement très grand public. Réjean Tremblay a créé une fois encore une zone d'adrénaline qui fait que tu as toujours envie de poursuivre », précise-t-elle.

Ambitieux et prêt à tout pour toujours révéler la vérité, le personnage de Julie Perreault est au centre des Jeunes loups.

«Le père de Claudie (Germain Houde) était journaliste et quelque chose l'écoeurait dans la manipulation de l'information. Alors quand l'idée d'ouvrir un journal lui est venue, elle s'est dit qu'elle ferait tout le contraire de lui, pour lui montrer que la vérité doit être exposée à tout prix. Au fil des épisodes, on va la voir douter de certaines de ses décisions et comprendre un peu quelles sont les règles du jeu», explique Julie Perreault.

Alors qu'Érik Canuel a réalisé la première moitié de la série, Jean-Claude Lord s'est retrouvé derrière la caméra pour la seconde partie du tournage.

«J'ai beaucoup aimé ça. Ils se complètent vraiment. Érik est très précis et dirige beaucoup, alors que Jean-Claude te laisse plus aller, ce qui apporte beaucoup de liberté. On avait déjà apprivoisé nos personnages pendant les cinq premiers épisodes alors ça a vraiment bien coulé», dit Julie Perreault, qui envisage déjà de dire oui à une prochaine saison.

La comédienne sera de retour sur le plateau de 19-2 en septembre et est en attente pour des projets en développement au cinéma.

Qu'est-ce qui t'a donné envie  de faire ce métier?

Après plusieurs tentatives dans le monde du sport, j'ai fait un virage obligatoire dans celui des communications, en faisant du théâtre en parallèle. Mais c'est surtout Les filles de Caleb, la première histoire qui m'a transportée sur plusieurs années. Tout ce que je voulais, c'était de me retrouver dans le bois avec Ovila. Et Marina Orsini a marqué à tout jamais ma perception du travail de comédienne.

Quel autre métier aurais-tu aimé faire?

Être scientifique, une personne très bonne en maths. Tout le contraire de moi! Je valorise beaucoup les personnes ayant un métier intellectuel.

Ta première fois devant la caméra?

C'était une publicité pour Ford. Juste en même temps, j'en ai fait une autre pour la Banque de Montréal réalisée par Alain Desrochers. Je n'avais aucune idée du langage cinématographique et quand il disait: «Les moteurs sont demandés», moi, je commençais à dire mon texte! J'avais 21 ans, je sortais de l'école, il était venu me voir pour m'expliquer que je devais attendre qu'il dise: «Action!»

Ton plus beau souvenir de tournage?

Trois fois rien. Peut-être parce que c'est ma première expérience avec une équipe d'acteurs et ma rencontre avec Podz. L'ambition qu'on avait était de faire de la bonne télé et d'être crédibles. Cet élan-là d'être ensemble pour faire le meilleur, je ne l'ai pas retrouvé souvent.

Fais-tu un cauchemar récurrent?

Je passe un examen au secondaire et j'ai toujours la même note de 59%. C'est atroce!

Un rôle que tu aurais rêvé d'interpréter?

Amélie Poulain, pour son côté un peu déconnecté de la réalité, ludique, romantique et naïf. Quand je suis sortie de l'école, on me prédisait une carrière de jeune première candide, un peu comme ce personnage. Je n'ai jamais eu ça de ma vie! J'ai plutôt joué des femmes de tête avec du caractère et un peu froides!

La série qui t'allume en ce moment?

Damages. L'héroïne a tous les défauts, mais on l'accepte. C'est un tour de force de Glenn Close de réussir ça.

Ton plaisir coupable?

Les magazines américains people vides et cheap. Je me cache quand je les achète.

Ta chanson de couple?

Le baiser d'Alain Souchon.

Qu'est-ce que tu écoutes en boucle en ce moment?

Les soeurs Boulay. J'ai un cycle très intense de trois mois avec leur musique, avant de faire une courte pause.