L'animateur sportif Richard Garneau reposait, mardi soir, aux soins intensifs de l'hôpital Royal-Victoria. Le collaborateur de Radio-Canada, âgé de 82 ans, a été hospitalisé pour des complications survenues à la suite d'une chirurgie cardiaque subie en tout début d'année.

L'annonce de son hospitalisation a suscité une grande vague de sympathie chez ses collègues des médias et sur les réseaux sociaux. «Richard Garneau, c'est dans le même club que Jean Béliveau! La classe personnifiée», a partagé le journaliste et commentateur sportif Pierre Trudel sur son compte Twitter.

«Mes pensées sont avec M. Richard Garneau. Grand ambassadeur pour le patinage artistique au Québec, je vous souhaite un bon rétablissement», a écrit l'entraîneur de patinage artistique Bruno Marcotte. Même le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a dit avoir une pensée pour l'animateur.

Ébranlé, Alain Goldberg, ami et grand complice de Richard Garneau dans la description du patinage artistique, a préféré ne pas faire de commentaires. «Ce sont des moments difficiles. Nos espoirs et nos pensées sont avec la famille», a-t-il déclaré.

Laurent Godbout, qui a connu Richard Garneau à Radio-Canada avant de devenir directeur général de la Fédération québécoise d'athlétisme, a dit s'être entretenu avec son ami au téléphone l'automne dernier. «Jusqu'avant les Fêtes, tout allait bien», a-t-il souligné. M. Godbout a ajouté que Richard Garneau a traversé une période difficile récemment lorsque son fils aîné, Jean, a succombé à un cancer à l'âge de 54 ans.

Originaire de Québec, Richard Garneau a fait son entrée à Radio-Canada en 1957. Il a couvert 23 Jeux olympiques et il a fait partie de la grande famille de La Soirée du Hockey pendant 23 ans. Encore tout récemment, il décrivait les compétitions de patinage artistique à Radio-Canada avec Alain Goldberg et intervenait chaque semaine à l'émission radiophonique Samedi et rien d'autre avec Joël Le Bigot à la Première Chaîne de Radio-Canada.

Intronisé au Temple de la renommée du hockey, Richard Garneau a aussi décrit durant plusieurs années le Tour de France à Évasion.

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