Prenez Buffy the Vampire Slayer (pour l'école secondaire et ses jeunes qui affrontent les forces du Mal), ajoutez-y un brin de Charmed (pour un livre qui contient des formules magiques) et une bonne dose d'American Pie (pour les hormones, mâles surtout). Le résultat, souvent très vulgaire, régulièrement drôle et en tout temps sympathique, s'intitule Todd and the Book of Pure Evil et se décline actuellement en deux saisons (13 épisodes, en anglais).

Bienvenue à Crowley High, haut lieu de l'éducation secondaire d'une bourgade que l'on imagine aux environs de Winnipeg (la série y a été tournée) fondée par un groupe de satanistes. Depuis, le Malin s'est (un peu) effacé, laissant la place à un autre culte, en tous cas chez les jeunes, celui du heavy metal.

Sauf qu'il faut se méfier du diable qui dort. Surtout s'il a laissé derrière lui un livre maléfique qui exauce - à sa manière - les souhaits de tous, avant d'en faire payer le prix. Fort, il va s'en dire. Dans des circonstances aussi gore que délirantes.

Pour mettre fin aux agissements du bouquin infernal, le Todd du titre... qui pourrait bien être The Evil One; celle dont il rêve; le meilleur ami, outre-mangeur et manchot; et la nerd de service. Pour leur rendre la vie difficile: le conseiller pédagogique, descendant des pères satanistes fondateurs. Pour les seconder tout en cultivant du pot: le concierge de l'école (incarné par Jason Mewes, la moitié parlante de Jay and Silent Bob). Oh, et il y a aussi ces trois «métalleux» qui squattent la cour d'école. Voilà qui fait le tour des réguliers.

L'humour vole souvent bas, mais les effets spéciaux sont d'une qualité appréciable. Les scénarios sont inégaux mais parviennent toujours à surprendre. Quant aux épisodes musicaux (il y en a un dans chaque saison), ils sont très réussis. Bref, une série qui ne se prend pas au sérieux et s'adresse à ceux qui ne se prennent pas au sérieux.

Todd and the Book of Pure Evil - Serason Two

Créée par Craig David Wallace, Charles Pico et Anthony Leo. Avec Alex House, Maggie Castle, Billy Turnbulk, Melanie Leishman.

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