Comme Céline, Ginette et Dodo, son prénom suffit à l'identifier: Denise Filiatrault dont le CV compte un long chapelet de réussites, célébrait ses 80 ans en mai dernier. La comédienne qui excelle aussi derrière les caméras depuis les années 1980, sera le point de mire du tout-Montréal, ce dimanche, 20h30, à TVA, venu lui rendre un vibrant «Hommage».

On l'a toujours connue débordante d'énergie et l'âge n'a rien changé à son rythme de vie. Dans son emploi du temps, des projets d'envergure se succèdent et à ce chapitre, on a fait appel à la moitié du bottin de l'UdA pour présenter des extraits des comédies musicales qui, au fil des années, ont animé les scènes montréalaises. Parmi ces extraits: Demain matin, Montréal m'attend, La Mélodie du bonheur, Irma la douce, Cabaret, My Fair Lady, Un violon sur le toit et puis quoi encore? Des films, des pièces de théâtre, des séries télévisées où ses talents de metteure en scène cèdent la place à la scénariste, la réalisatrice ou la comédienne.

En cette soirée hommage, Denise est entourée de sa fille, Sophie Lorain, et de son petit-fils, Mathieu, qui témoignera, sur scène d'ailleurs, de l'amour inconditionnel qui lie ces deux êtres, alors qu'on retrouve Danièle, son autre fille, sur scène, dans un pot-pourri de chansons des années 1960. De Gregory Charles à René Simard, en passant par Pascale Bussières, Pierrette Robitaille, Normand Brathwaite et des dizaines d'autres, assurément, ils étaient tous là.

Donner son coeur

La transplantation cardiaque est un double drame: celui du donneur et celui du receveur. Un coeur qui bat est un documentaire-fiction qui, pour respecter l'anonymat du donneur, a recours à des comédiens afin d'exposer, à partir de faits vécus, toute la réalité d'un tel événement.

Il y a d'abord le diagnostic impitoyable que le patient reçoit: quand les médicaments ne suffisent plus, il faut envisager la greffe cardiaque. Quel choc! Pas évident à accepter mais les malaises qui se multiplient, la vie qui s'échappe, contribuent à convaincre le patient d'y recourir. Puis, à l'extérieur des murs de l'hôpital, quelqu'un vient de subir un accident grave. On ne peut que le maintenir sous respirateur espérant que la famille accepte de donner ses organes, ce qui, souvent, s'avère une tâche colossale comme l'explique le personnel médical.

Quand la greffe est réussie, le receveur doit alors s'habituer à vivre avec le coeur d'un autre. Chaque jour de sa vie, il aura une pensée pour cette personne décédée afin qu'il (ou elle) vive acceptant, même si l'envie demeure tenace, de ne jamais savoir, tant pour la famille du donneur que pour le receveur, de connaître l'identité de cet ange qui, dorénavant, les accompagne. Un documentaire poignant sur les enjeux qui cautionnent la vie et la mort, à TV5, le mercredi 18 janvier, 20h.

Retrouver l'enfant en soi

Voilà la recette de la nouvelle série Ici et maintenant, qui débute ce samedi, 20h, à Radio-Canada. Pour cette première, Pénélope McQuade surprend Alexandre, un ingénieur qui, depuis son tout jeune âge, a toujours admiré les pompiers qui défient le danger pour sauver les gens. On lui offre une mémorable journée dans l'atmosphère d'une caserne qui remet la suite de sa vie en question. Puis, on entraîne Henri en forêt, son royaume qu'il a abandonné suite à un accident jusqu'à ce que sa fille décide de redonner la nature à cet homme programmé pour un rendez-vous avec les orignaux.

Claire Lamarche accompagne Linda Morneault, infirmière praticienne, auprès des nouveau-nés en Soins intensifs. Dans cet environnement d'écrans, d'appareils qui clignotent, de systèmes compliqués de tubulures, se joue la vie de ces nouveaux habitants de la terre encore trop mal outillés pour pouvoir entrer à la maison. Les problèmes sont diversifiés et multiples et une grande partie de la clientèle proviendrait des naissances résultant de fécondation in vitro, dira madame Morneault. Elle se demande d'ailleurs s'il est pertinent de tout faire pour sauver certains bébés «hyperhypothéqués» car nos ressources d'assistance pour maintenir ces enfants en état de vie fonctionnelle sont carrément déficientes. À Télé-Québec, le lundi 16 janvier, 21h.

Véritable caméléon, Lady Gaga, adepte de la créativité vestimentaire, se transforme au gré de ses humeurs et de sa fantaisie à chacune de ses apparitions. Dans Gaga par Gaultier, le vendredi 20 janvier, 20h, à MusiMax, elle rencontre le réputé Jean-Paul Gaultier, dans sa maison de haute-couture, à Paris. Après que celui-ci se soit assuré d'avoir carte blanche dans le choix de ses questions, nous assistons à une entrevue franche et sympathique entre ce passionné de mode et une auteure-compositrice-interprète audacieuse, imprévisible et innovatrice.

À RADIO-CANADA: lui-même auteur-compositeur de longue date, l'ex-sénateur et ex-Jérolas, Jean Lapointe, est l'invité de France Beaudoin à En direct de l'univers..., ce samedi, 19h. Michel Barrette est le prochain à vivre ses funérailles à Prière de ne pas envoyer de fleurs, le jeudi 19 janvier, 20h.

À TVA: du Théâtre du Casino du Lac-Leamy à Gatineau, Célébration 2012 fera de nouveaux heureux gagnants, ce dimanche, 19h. Les animateurs, Normand Brathwaite et Pénélope McQuade, accueillent Véronic DiCaire, Damien Robitaille, Yann Perreau, Éric Lapointe et Brigitte Boisjoli. Réalisateur de l'inégalable Elvis Gratton, Pierre Falardeau avait son franc-parler et n'hésitait pas à en user. À l'aide d'extraits de films, de documents d'archives et d'entrevues, on en tire un fidèle portrait, ce dimanche, 22h. Humoriste qui parvient à faire rire grâce à l'intelligence de ses textes et sans sombrer dans la vulgarité, Sylvain Larocque: Vu d'même... expose sa façon de voir les choses, le jeudi 19 janvier, 21h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: Pour l'Histoire / Apocalypse rappelle, en quatre parties et à l'aide de documents rarement diffusés, l'histoire d'Adolf Hitler, un Autrichien qui s'est investi d'une mission de nationaliste et d'antisémite, devenu plus allemand que les Allemands eux-mêmes. Les dimanches 15, 22, 29 janvier et 5 février, 20h. À l'émission du jeudi 19 janvier, 20h, Une pilule, une petite granule aborde le difficile problème de l'accumulation compulsive, une maladie mentale parmi les plus difficiles à soigner. Deux «accumulateurs» expliquent l'anxiété dont ils sont victimes et qui les incitent à s'entourer d'objets qui, symboliquement, les protègent de l'extérieur.

À RDI: mise en place il y a une trentaine d'années, on maintient toujours la politique de l'enfant unique en Chine malgré ses effets pervers. Dans le reportage du jeudi 19 janvier, 20h, des individus racontent comment le parti impose ses règles de conduite. Parce qu'on privilégie la vie des garçons à celle des filles, on aurait procédé à pas moins de 50 millions d'interruption de grossesses et ceux qui défient la loi doivent vivre cachés s'ils ne veulent pas payer des amendes considérables.

À HISTORIA: au Québec, il y aurait quelque 4500 francs-maçons, un réseau social regroupant exclusivement des hommes de bonne volonté, qui se soumettent à des rites d'initiation et dont la volonté commune est d'oeuvrer au bien-être de l'humanité. Cette formation comporte plusieurs loges et les activités des membres s'enveloppent d'un voile de mystère que JiCi Lauzon tente de percer. Le Signe secret / La Franc-maçonnerie, le lundi 16 janvier, 20h.