Depuis le début de la télédiffusion de la série 19-2 à Radio-Canada, Claude Legault note plusieurs demandes d'amitié de la part de policiers sur son compte Facebook.

«On m'écrit beaucoup sur ce média social», nous a-t-il dit plus tôt cette semaine en marge des entrevues qu'il a accordées à quelques jours de la sortie du film French Kiss, dans lequel il partage la vedette avec Céline Bonnier. «Il y a plein de flics qui veulent être amis Facebook avec moi. Ils se reconnaissent dans la série.»

«Je me fais klaxonner par la police»

Même phénomène lorsque le comédien se promène. «Je me fais klaxonner par la police en marchant, dit-il. On klaxonne, on m'envoie la main. J'ai participé à la Nuit blanche à Montréal et les policiers me parlaient de la série à chaque guérite que je traversais. Surtout que c'était les gars des postes 21 et 22 avec qui nous avons travaillé.»

Dans la série policière qu'ils ont conçue et écrite, Réal Bossé et Claude Legault incarnent Nick Beroff et Ben Chartier, deux patrouilleurs du Service de la police métropolitaine, avatar parfait du Service de police de la Ville de Montréal. Réalisée par Podz, filmée avec la caméra bouillante et inventive de Claudine Sauvé et appuyée par une distribution solide, la série recueille un appui enthousiaste des médias et de centaines de milliers de téléspectateurs.

Pour l'instant, Claude Legault reste volontairement à distance de cette effervescence même s'il en ressent toute l'intensité. «Il me faut toujours un peu de temps avant d'absorber quelque chose, dit-il. Je suis encore épuisé par le tournage de 19-2 et je ne le savoure pas de la même manière que les autres. Je suis en retrait, j'ai besoin de me cacher de ça. Mais je sais que les gens adorent ça. Ils sont, je crois, troublés par ça et ils découvrent un milieu. Peu de gens, même moi, savaient ce qu'est vraiment une vie de policier et la vie personnelle de ces gens.»