Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse du président français Nicolas Sarkozy, parle de la psychanalyse qu'elle suit depuis plusieurs années, dans un documentaire que doit diffuser le mois prochain une chaîne de la télévision publique.

«J'ai été complètement hermétique à la psychanalyse. Je ne la connaissais pas. Je pensais n'en avoir aucun besoin. J'ai eu une vie totalement dans l'action, complètement en dehors de la psychanalyse jusqu'à l'âge de 28 ans (...) J'ai eu une fracture quand mon père est mort et je suis entrée dans la psychanalyse corps et âme», raconte Mme Bruni-Sarkozy dans ce documentaire de 52 minutes qui sera diffusé le 7 novembre sur la chaîne régionale France 3 Paris-Île-de-France.

La chanteuse et ex-mannequin, en analyse depuis huit ans, selon la chaîne, précise que sa première séance avait été ennuyeuse mais que les séances avec son psychanalyste actuel lui apportent beaucoup.

«Avec lui, la première séance a été incandescente. Cela a quelque chose à voir avec le coeur qui bat. Ce sont deux personnes qui se rencontrent. C'est une rencontre humaine qui a fait, dans mon cas, l'investissement et l'engagement dans la psychanalyse», confie la première dame de France.

«Je n'aime pas être allongée et parler. C'est artificiel pour moi. J'ai l'impression d'être dans une mascarade. Depuis deux ans, je suis en face à face avec mon analyste. Cette situation plus civile m'aide à parler plus librement», dit encore Carla Bruni-Sarkozy, 41 ans.

D'autres patients célèbres évoquent dans ce documentaire leur première séance d'analyse, dont le couturier Karl Lagerfeld, les cinéastes français Patrice Leconte et Claude Chabrol, les comédiens Charles Berling et Jacques Weber.