Dans la deuxième saison de La galère, le mythe de la mère parfaite en prend à nouveau plein les dents. Les relations amoureuses ne s'annoncent pas plus faciles et on s'attend à ce que la solidarité féminine soit mise encore une fois à l'épreuve.

C'est l'heure des lunchs dans La galère. Claude (Anne Casabonne) a acheté des sandwichs au dépanneur, les déballe et les met dans les plats Tupperware des enfants. Ni vu ni connu. Au même moment, Stéphanie (Hélène Florent) transvide la boisson en poudre qu'elle vient de préparer dans des boîtes de jus bio. «J'ai donné du Kool-Aid sans vitamine C aux enfants parce qu'ils vidaient mon Tropicana à 4,99$ les 2 litres», expliquera-t-elle.

 

Où en sont-elles, les quatre filles déjantées, imparfaites et contradictoires, mais le plus souvent pleines de bonne volonté qui ont fait le pari de vivre ensemble avec leurs sept enfants? On les avait laissées dans un certain désordre, il y a deux ans et demi. C'est toujours le cas, bien que cette fois, elles doivent se débrouiller sans gardienne.

Rien ne va plus pour Stéphanie, la mère désorganisée avec trois enfants de pères différents. Son travail et ses amours vont mal et elle est en conflit permanent avec son grand adolescent.

Claude, la narcissique dénuée de fibre maternelle, s'attaque à la nouvelle blonde de son ex, tente de séduire le «beau François» tout en tentant de regagner pour son argent le père de ses enfants.

Isabelle (Geneviève Rochette), l'avocate brillante qui a vécu dans l'ombre de son mari politicien, retourne sur le marché du travail. À la fin de la première saison, on apprenait que le petit dernier n'était pas de lui. On saura bientôt qui est le père.

Mimi (Brigitte Lafleur), la célibataire ingénue éternellement déçue en amour, rêve d'avoir un bébé, quitte à le faire seule ou presque. Elle sera heureuse avec un nouveau prétendant jusqu'à ce qu'elle découvre son «secret».

Une attente de deux ans et demi, c'est long, comme en témoignent les nombreux fans qui se déchaînent dans le groupe Facebook consacré à la série. D'autant plus que les enfants comédiens grandissent! L'auteure, Renée-Claude Brazeau, travaille à l'écriture d'une troisième saison qui, espère-t-on, pourrait être diffusée à l'automne 2010.

Un grand défouloir

Ce n'était peut-être pas l'objectif au départ, mais la série est devenue un grand défouloir, tant pour l'auteur, que pour les actrices et les spectateurs, acquiescent en entrevue Renée-Claude Brazeau et les comédiennes Anne Casabonne et Brigitte Lafleur. Un exutoire pour tout ce qu'on ne peut pas dire ou même penser sur la famille, les enfants, le couple.

«Maman, on s'est pas brossé les dents.»

«Vous les brosserez deux fois demain. DODO!» répond Claude.

«Merci de nous déculpabiliser», commentent les fans sur Facebook. D'ailleurs, on dit «les filles» de La galère comme on dit les «gars» des Invincibles, même si elles sont aux prises avec des problèmes bien de leur âge. Sont-elles pour autant la version féminine des quatre pathétiques en manque de maturité?

«Pas du tout!» croit l'auteure, Renée-Claude Brazeau, qui n'en rêve pas moins de réunir un jour ses héroïnes avec ces messieurs. Quelle forme cela prendrait-il? Trop tôt pour le dire.

«Un commentaire qui revient souvent c'est que les filles de La galère ne pourraient pas sortir avec les gars des Invincibles parce qu'elles sont plus intelligentes!» rigole Brigitte Lafleur. «Mais cela ne leur enlève rien parce qu'on aimait qu'ils soient tatas!»

Et les hommes de La galère, ils n'ont pas fière allure, non? «Pas tant que ça! C'est un gros préjugé», se défend l'auteure. «Cela m'a toujours agacée qu'on dise ça parce que les filles y sont pas mal plus folles que les gars. Elles ont bien plus de défauts. C'est vrai qu'au début, ils ont l'air un peu tatas. Mais ils ne sont pas cons.» Et ils pourraient bien prendre du galon dans la deuxième saison.

21h, le lundi, à compter du 7 septembre.

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