Elle arrive aujourd'hui dans les clubs vidéo et les magasins. Je sais que certains l'ont mise sur leur liste de cadeaux de Noël. Ils sont forts. Ce que je ne suis pas. Je n'ai pu attendre et j'ai dévoré la quatrième saison de Lost en trois jours, telle une naufragée qui aurait été privée de nourriture pendant des semaines.

Et contrairement à ce qui m'était arrivé lors de la consommation en transfusion de la saison 3, je ne suis pas sortie de cette orgie avec la nausée. La grève des scénaristes, qui a réduit la saison à 13 épisodes (en anglais et en français, avec sous-titres anglais et français) y est pour quelque chose. L'excellence de cette saison aussi. Pas un temps mort. Et quelques réponses à des questions.

 

Il était temps. D'accord, le mystère est loin d'être percé - il reste quand même deux saisons pour ce faire - mais le brouillard commence à se lever. D'où l'impression (ô soulagement!) qui les créateurs de la série ont vraiment un grand plan, qu'ils savent où ils s'en vont, et que nous, spectateurs à leur merci, pouvons leur faire confiance.

Il faut pourtant s'accrocher, dans les premiers épisodes. Chapeau à ceux qui sont parvenus à suivre - et à comprendre - lors de la diffusion. Parce que la complexité est au rendez-vous. Les liens, pas toujours évidents à tisser si tout n'est pas frais en mémoire. Vive la rafale «DVDienne», quoi!

Cela dit, il est impossible d'en dire plus pour ne pas planter un couteau dans le dos de ceux qui n'ont pas vu la troisième saison. Pour les autres, disons que la saison commence exactement là où la 3 s'était terminée - laissant la plupart d'entre nous sur le dos.

Outre les 13 épisodes, dont le dernier est loooooong (youpi!), le boîtier comprend deux disques de suppléments dont certains sont captivants : une présentation des nouveaux personnages, un faux documentaire fouillant dans les coulisses d'un certain complot et une présentation chronologique de tous les... «flashes», disons.

Un conseil en terminant : évitez de regarder les boîtiers, celui de plastique comme celui de carton, pour ne pas vous faire voler une partie de votre plaisir. C'est une amie qui vous veut du bien qui vous le dit.

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LOST 4. CRÉÉE PAR J.J. ABRAMS. AVEC MATTHEW FOX, EVANGELINE LILLY, TERRY O'QUINN, JORGE GARCIA, JOSH HOLLOWAY.