Déception. Grosse déception. On s'attendait à ce que le chat sorte enfin du sac, mais Michel Rivard a gardé secrète l'identité des créateurs du clip Culture en péril, qui a été vu plus de 500 000 fois sur YouTube.com en 10 jours. «C'est leur souhait de garder l'anonymat», a soufflé l'auteur-compositeur-interprète à l'émission Tout le monde en parle.

Selon une rumeur persistante, ce petit film, mettant en vedette Rivard, Stéphane Rousseau et Benoît Brière, a été bricolé par le réalisateur Érik Canuel et l'auteur François Avard. Passons.

Le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, a répété son mantra vert: «baisser les impôts, taxer la pollution». Sinon, peu de révélations fracassantes. À propos des élections du 14 octobre, le leader des Rouges a confiéà Guy A. Lepage: «C'est le combat de ma vie».

La craquante Anne Dorval a injecté du pep dans la soirée en lisant, en russe et avec beaucoup d'humour, une lettre d'admiration au hockeyeur Alex Kovalev. Le numéro 27 du Canadien n'a pas rougi, mais presque. «Oui, il a des dents. Il a tout ce qu'il faut», a susurré Anne Dorval. Beau moment de télé.

L'arrivée de Kovalev a également décoincé Stéphane Dion, qui a finalement abandonné sa cassette. Surprise: le vin servi par Diane provenait d'un vignoble acheté par Alfonso Gagliano. «Ouin, ça sent le pot-de-vin», a lâché Dany Turcotte. Stéphane Dion a alors mis sa coupe de côté, préférant son verre d'eau.

Le collègue Réjean Tremblay a été pertinent et percutant. Son entrevue «grand champion» a été très comique. Tout de suite après Réjean, pourquoi ne pas avoir fait entrer la chanteuse Marie-Chantal Toupin, qui avait du «croustillant» à raconter sur Marjo et Eduardo, plutôt que Mélanie Joly, la cofondatrice du collectif Génération d'idées, qui n'a pas tellement brassé la cage? Personnellement, j'aurais bien aimé revoir l'extrait où Marjo pourfendait Marie-Chantal Toupin sur ce même plateau.

En début d'émission, Alexandre Despatie a révélé que son ami plongeur Wang Feng lui a brûlé l'avant-bras avec une cigarette en signe d'amitié. Note à moi-même: ne jamais fraterniser avec Wang Feng.

La semaine prochaine, grosse primeur pour Guy A.: la mystérieuse Julie Couillard viendra y discuter en exclusivité de son autobiographie, Ma vie, publiée aux Éditions de l'Homme, une branche de Quebecor. Pourquoi l'ex-copine de Maxime Bernier n'a-t-elle pas réservé ses confidences à Paul Larocque, un ami de l'empire? Le jeu n'en vaudrait-il plus le chapeau, pour paraphraser Julie Couillard?

Un peu de Loft Story...

Pas de choc dans la distribution du nouveau Loft Story de TQS: il y a un monsieur Muscles exhibitionniste (Jason, 21 ans), une coiffeuse artiste (Isabelle, 28 ans), deux barmaids au parler franc (la rockeuse Geneviève, 26 ans, et l'énergique Myriam, 25 ans), une serveuse chez Saint-Hubert (Cynthia, 21 ans), un DJ (Arcadio, 29 ans), une victime de la mode (Maude, 21 ans), une maquilleuse ambitieuse (la deuxième Cynthia, 27 ans) et une agente de bord polyglotte (Mihaela, 21 ans, également danseuse de baladi).

Il y a aussi le clown-pianiste (Kevin, 19 ans, de Rouyn-Noranda), l'agent d'immeuble trop motivé (Manuel, 22 ans) et le guitariste bohème (Rémi, 23 ans). Sans oublier les noms composés: Charles-Éric, 25 ans, instructeur de planche à neige, et Claude-Alexandre, 27 ans, maître-chien.

Évidemment, toute cette belle jeunesse adore les feux de la rampe et veut faire parler d'elle, en bien ou en mal. Le décor du talk-show n'a pratiquement pas changé et l'émission d'hier soir ressemblait à une copie de 2006 ou de 2007. Zéro surprise. Zéro revirement inattendu.

Quant au nouveau loft, la «prison dorée», dixit Kim Rusk, il est plus petit, question d'aider aux rapprochements. Un instant: les rapprochements, n'est-ce pas la marque de commerce d'Occupation double à TVA?

Parlant d'emprunt, Marie Plourde a souvent imité Julie Snyder en nous annonçant du «jamais vu dans l'histoire du Loft»... tout de suite après la pause. Pas moyen d'échapper au Banquier, qui a lancé hier soir sa mission du demi-million. À 19 h 30, La cour des grands de TVA a été victime d'un gros pépin technique quand une autopromotion du Banquier a grossièrement interrompu Mes joies quotidiennes. Très ordinaire.

Question, en terminant: pourquoi les lofteurs ont-ils une obsession pour la couleur blanche? Hier, on a assisté à un défilé de colliers en coquillages blancs, de ceintures blanches, de cravates blanches, de souliers blancs et de dents tellement blanches qu'elles tiraient sur le bleu. Souriez, vous êtes à la télé.

...et d'Occupation double

Jeudi soir, le retour d'Occupation double 5 a surpris ses 1 906 000 téléspectateurs (c'est énorme) avec l'ajout d'une troisième maison, où crécheront les cinq filles aux robes colorées qui ont été retranchées en bloc du tapis rouge. Ça sent le crêpage de chignons mes amis. Grrr! En comparaison, Loft Story 5 a paru tiède et fade. Il aurait fallu épicer le concept du Loft, question de titiller les téléspectateurs de TQS.

Mais revenons à Occupation double. L'ouverture de la téléréalité, sorte de croisement entre la comédie musicale Chicago et le jeu-questionnaire Hollywood Squares, a été époustouflante. Les commentaires des célibataires, un peu moins. Et le froid qui pétrifiait les candidates a figé un peu l'ambiance «glamour» qui irradiait de Terrebonne. Reste que dans le genre tape-à-l'oeil et superficiel, Occupation double sait comment accrocher ses fans.

L'éviction - ultra prévisible - du multimillionnaire Luc Poirier, 33 ans, de Saint-Bruno, sentait le coup de promotion à plein nez. Sa courte présence a généré une intense couverture médiatique: Poirier a pu «ploguer» son resto devant deux millions de personnes et TVA a fouetté ses cotes d'écoute. Qui a dit que la téléréalité ne servait à rien?