PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Un plan d’eau est disposé au pied de l’immense figure de métal qui permet aux danseurs, Elon Höglung, Emmanuelle Lê Phan et Rahime Gay-Labbé, de s’éclater au son des chansons interprétées en anglais et en français par la voix chaude de Rosa Laricchiuta. Habillés par Jessica Poirier-Chan, les danseurs sont omniprésents durant la prestation de 30 minutes.
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Le numéro le plus périlleux de cette création du Cirque Éloize est celui du mât pendulaire, différent du mât chinois qui, lui, est cloué au sol. Le duo formé de Ron Oppenheimer et de Minnie Kim a donné des sueurs froides à la foule en tournoyant et en changeant de place constamment sur cet appareil instable rattaché au géant de fer.
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Les numéros de trampomur sont toujours spectaculaires et fort appréciés du public. Ici, Didier Stowe, Carl Rom Colthoff et Julien Roberge s’exécutent lors d’une séquence où les trois acrobates — qui ont également présenté des numéros de main à main – y vont de pirouettes réalisées rapidement. La prestation du Cirque Éloize comprend aussi des numéros de jonglerie et de bungee acrobatique.
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Dans un deuxième temps, sur l’esplanade de la Place Ville Marie, le géant de la troupe des 7 Doigts a fière allure devant l’anneau géant récemment installé à cet endroit. Sur la photo, un équilibriste reprend dangereusement un numéro exécuté auparavant au sol au cœur même de la structure de métal, soit à environ 30 pieds au-dessus du sol.
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Le thème choisi par la compagnie de cirque tourne autour du travail et de la création. Les metteurs en scène Patrick Léonard et Isabelle Chassé ont voulu montrer qu’ensemble, il est possible de réaliser de grandes choses. Portant des habits de travail dessinés par Elen Ewing, une dizaine de circassiens s’activent dans cette prestation comprenant des numéros d’équilibrisme, de sangles et de main à main.
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De nombreux et spectaculaires numéros d’équilibrisme font partie de la prestation des 7 Doigts. Conjuguant force, agilité et précision, le main à main et les jeux icariens sont privilégiés et exécutés par l’ensemble des membres de la troupe sous les yeux du géant de métal.
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Inspirées par le travail de l’artiste visuelle Marcelle Ferron en vitrail, les artistes fabriquent tout au long de la représentation un cœur lumineux qui sera installé au cœur du géant vers la fin du spectacle. Ce moment singulier donne lieu à un saisissant jeu de lumières, accompagné d’une musique électro de circonstance.
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Dans un troisième temps, au parc Vinet, avec son géant envahi par la végétation, Machine de Cirque a voulu créer un évènement rassembleur qui donne envie de danser aux spectateurs. La prestation compte sur l’apport de 12 artistes en scène, dont une chanteuse et une DJ.
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Les metteurs en scène Alex Trahan et Maxim Laurin ont misé sur les arbres du parc Vinet, près du marché Atwater, pour inscrire leur spectacle dans le territoire montréalais vu d’un autre œil. Ils ont fait appel à la poète Joséphine Bacon qui a écrit un texte original à ce sujet.
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Dans une ode aux changements inspirés par les mouvements sociaux des dernières années, acrobates, jongleurs et équilibristes se succèdent sur scène avec leurs numéros respectifs au son des compositions et de la conception sonore d’Étienne Thibeault.
Jusqu’au 17 juillet, à 18 h et à 21 h 30 (relâche le lundi 11 juillet, pas de représentation à 18 h au parc Vinet le samedi 9 juillet)