Théâtre, cirque, improvisation, performance et danse au menu.

En vedette : vieillir, quelle histoire

Tout inclus, à la Licorne jusqu’au 25 octobre

Pendant deux mois, l’auteur et comédien François Grisé s’est installé à demeure dans une résidence pour personnes âgées, en Abitibi. L’objectif : comprendre la réalité des aînés qui y vivent et, par ricochet, tenter de s’expliquer pourquoi le déménagement de ses parents dans une telle résidence l’a bouleversé. De sa démarche est né Tout inclus, présenté à La Licorne. Cette pièce de théâtre documentaire, à laquelle a collaboré la papesse du genre, Annabel Soutar, soulève plusieurs questions sur la place des aînés dans notre société, mais aussi sur l’inévitable vieillissement, le nôtre comme celui de nos proches. François Grisé partage la scène avec Marie Cantin, André Lacoste et Marie-Ginette Guay. Déjà, des supplémentaires ont été ajoutées les 5, 6 et 12 octobre. À noter : la captation audio de chaque représentation sera offerte, en direct et gratuitement, sur le site de la compagnie Porte Parole. La pièce partira en tournée en novembre avant de se poser au théâtre Périscope, à Québec, en avril-mai 2020.

porteparole.org/fr

5 à 7 : bouffe, bière et théâtre

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Steve Laplante est de la première pièce de la quatrième édition des 5 à 7 de La Licorne.

Être Norvégien, dans la salle de répétition de La Licorne, du 8 au 25 octobre

C’est la semaine prochaine que débute la quatrième édition des 5 à 7 de La Licorne. Pour 20 $ (plus taxes), le spectateur a droit à une bière, de la bouffe et un spectacle, soit une pièce en un acte présentée dans la salle de répétition. La première pièce, signée David Greig, réunit Steve Laplante et Marie-Laurence Moreau. On y découvre Sean, fraîchement sorti de prison, qui croise Lisa dans un bar. Or, les origines norvégiennes de Lisa prennent vite le premier plan dans la conversation et le malaise s’installe. Au moment d’écrire ces lignes, il ne reste que quelques billets, mais l’occasion est belle pour, peut-être, réserver une place pour le deuxième 5 à 7, Manipuler avec soin, qui sera présenté du 5 au 15 mai. 

https://theatrelalicorne.com/lic_pieces/les-5-a-7-de-la-licorne/

Cirque : bon en ta !

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Tabarnak, du Cirque Alfonse, ouvre la nouvelle saison de la TOHU.

Tabarnak, à la TOHU du 2 au 12 octobre

La pièce acrobatique du Cirque Alfonse, créée à l’été 2017, ouvre la nouvelle saison de la TOHU. Un spectacle mis en scène par Alain Francoeur qui nous plonge dans l’imagerie de l’Église pour explorer notre rapport au sacré sur un mode ludique et festif. Des prouesses acrobatiques rythmées par la musique électro-trad de David Simard. C’était le titre de notre critique : « Bon en ta ! »

http://tohu.ca/fr/programmation/spectacle/2019-2020/tabarnak-2/

Improvisation : dans l’espace de Frédéric Barbusci

PHOTO ANNIE ÉTHIER, FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Le comédien Frédéric Barbusci

PARC, aux Écuries du 2 au 4 octobre

Le nouvel Espace 2 du théâtre Aux Écuries accueille les Productions de l’instable avec PARC. Depuis environ 15 ans, une idée plane dans la tête de Frédéric Barbusci et des collaborateurs de sa compagnie : monter une création collective qui se veut une réflexion sur l’espace et le jeu théâtral, en donnant la première réplique à la scénographie et aux éclairages. Ce « laboratoire public » nous fera découvrir des formes alternatives d’improvisation, qui est ici à la fois un outil et une œuvre. La distribution est formée par Frédéric Barbusci, Félix Beaulieu-Duchesneau, Anne-Marie Binette, Mathieu Lepage et Joëlle Paré-Beaulieu. Cette création reviendra au printemps prochain.

https://auxecuries.com/

Événement : de l’électricité dans l’air

PHOTO IAN DOUGLAS, FOURNIE PAR L’USINE C

L’événement Body Electric à l’Usine C sera entre autres l’occasion de (re)voir Serpentine, par Diana Ashbee.

Body Electric, à l’Usine C, du 2 au 11 octobre

Ce qui relie les cinq artistes réunies par Mellissa Larivière, conseillère artistique à la programmation de l’Usine C, pour l’événement Body Electric ? Le corps comme objet sacré, véhicule puissant de l’expression et conducteur d’énergie. Quatre créatrices montréalaises se relaieront dans les deux salles de l’Usine C, alors que l’artiste visuelle June Barry (alias boycott) exposera ses œuvres inspirées par la lumière dans le hall. En programme double, du 2 au 4 octobre : une exploration du temps inconnu avant la naissance (Soleil Launière, Umamnishish) et de la vulnérabilité comme force de résilience incarnée dans la répétition du geste (Andrea Peña, Untitled I + III). Suivront, les 9 et 11 octobre, la « boîte à musique géante » du Récital d’Anne Thériault (deux représentations par soir, pour une dizaine de spectateurs à la fois) et le retour de Serpentine, de la très en vue Daina Ashbee, installation-performance et rencontre percutante entre un orgue électrique et la danseuse Areli Moran.

http://usine-c.com/body-electric/

Reprise : art et politique

PHOTO MARIE-ANDRÉE LEMIRE, FOURNIE PAR LA SALLE FRED-BARRY

Gabriel Robichaud et Catherine Allard dans le spectacle théâtral Je cherche une maison qui vous ressemble

Je cherche une maison qui vous ressemble, à l’Outremont, les 2 et 3 octobre ; au Périscope, à Québec, du 8 au 19 octobre ; en tournée jusqu’en mai 2020.

Créée en septembre 2018 à la salle Fred-Barry, cette pièce qui rend un bel hommage à Pauline Julien et Gérald Godin est reprise au Théâtre Outremont demain et jeudi, avant de faire une grande tournée québécoise. Le duo formé par Gabriel Robichaud et Catherine Allard (qui a reçu récemment le prix Françoise-Graton pour sa prestation) interprète le couple mythique, accompagné de deux musiciens. Entre récital et docufiction, le spectacle mêle texte original (signé Marie-Christine Lê-Huu), musique, archives visuelles, poésie de Gérald Godin et chansons tirées du répertoire de Pauline Julien. Ce beau voyage dans l’univers du couple est dirigé par Benoît Vermeulen. Une soirée pour avoir l’âme à la tendresse.

https://paulemaher.com/jechercheunemaisonquivousressemble-tournee.html