Il s'agit d'une Bonne Dame qui a perdu ses jambes et son époux dans un accident d'auto. Mais il lui reste néanmoins sa contenance, sa noblesse et son autorité.

La Bonne Dame assiste souvent à des soirées-bénéfice avec son infirmière et femme de compagnie, Johanna, qui subit les humiliations de sa maîtresse.

Celle-ci s'occupe aussi de Boris, nouvel époux de la Bonne Dame. En vue de l'anniversaire de Boris, sa femme veut lui organiser un festin avec 13 culs-de-jatte de l'hospice d'où il provient. Et la fête se conclura par une dernière cène tonitruante et fatale...

La pièce Une fête pour Boris a valu à son auteur, Thomas Bernhard, un grand succès d'estime lors de sa création à Hambourg en 1970. Presque 15 ans après la création de Maîtres anciens du même auteur, Denis Marleau sa complice Stéphanie Jasmin et son Théâtre Ubu s'attaquent maintenant à Une fête pour Boris.

Présentée dans le tout nouveau Théâtre du Conservatoire dramatique, cette «fantasmagorie technologique» fera se rencontrer sur scène des comédiens en chair et en os et des «effigies» sur lesquelles seront projetées des images animées.

Signalons d'ailleurs que cette production qui prendra vie au FTA s'envolera en juillet pour le Festival d'Avignon.

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Une fête pour Boris, texte de Thomas Bernhard, mise en scène de Denis Marleau, du 21 au 24 mai au Théâtre du Conservatoire d'art dramatique, présenté dans le cadre du Festival TransAmériques.